Une nouvelle étude montre l’urgence d’adapter les schémas thérapeutiques en fonction de plusieurs critères afin d’offrir de meilleures perspectives de santé aux patients atteints du médulloblastome.
Problèmes neurologiques, perte auditive, infertilité: les personnes survivantes du médulloblastome, une forme invasive de cancer du cerveau, souffrent de lourdes séquelles physiques et cognitives liées aux traitements, en plus d’avoir un taux de mortalité global 21 fois plus élevé que le reste de la population. C’est ce que montre une nouvelle étude dirigée par la Dre Hallie Coltin, professeure adjointe de clinique à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal et hémato-oncologue pédiatrique et chercheuse au CHU Sainte-Justine. Ces résultats soulignent l’urgence d’adapter les schémas thérapeutiques en fonction de l’âge des patients, du degré de gravité de leur maladie et de la biologie de la tumeur afin de leur offrir de meilleures perspectives de santé.