Surreprésentés parmi les cyclistes qui atteignent un niveau professionnel, les individus nés en haute altitude auraient une meilleure consommation d’oxygène, selon une étude colombienne.
On s’en doutait, mais voilà que la science le confirme: les cyclistes nés en haute altitude seraient plus performants.
Tel est le constat d’une étude colombienne à laquelle a pris part Mauricio Garzon, chargé de cours à l’École de kinésiologie et des sciences de l’activité physique de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal.
Pour parvenir à cette conclusion, l’équipe de recherche a soumis à un test d’effort croissant jusqu’à épuisement – pour déterminer la consommation maximale d’oxygène (VO2 max) et la puissance aérobie maximale (PAM) – 80 coureurs âgés de 17 à 22 ans de trois catégories de performance et nés à trois niveaux d’altitude.