À l’occasion de la Journée mondiale de la maladie de Parkinson, la Faculté de médecine de l’UdeM reçoit un don de 200 000 dollars en soutien à la recherche.
Au Québec, plus de 25 000 personnes sont atteintes de la maladie de Parkinson, une affection neurodégénérative qui se manifeste principalement par des tremblements, de la rigidité, de l’instabilité posturale et une motricité réduite.
Grâce à l’expertise de l’Université de Montréal, plusieurs projets novateurs sont en cours pour prévenir la maladie, la diagnostiquer plus rapidement et identifier de nouveaux traitements et interventions dans le but de ralentir sa progression.
Or la recherche fait actuellement face à un défi de taille: devant l’importante diversité cellulaire des tissus étudiés ─ cerveau, système nerveux périphérique, système immunitaire ─, les outils de séquençage à faible débit ne suffisent plus. Afin de maintenir leur position de chef de file, les équipes de recherche doivent recourir à des systèmes plus performants.
La généreuse contribution de la donatrice Céline Hébert, dont le mari Louis Hébert, chirurgien plasticien et diplômé de la Faculté de médecine, est décédé de la maladie de Parkinson, arrive à point pour financer l’acquisition d’équipements hautement spécialisés: une plateforme de phénotypage cellulaire et tissulaire à haut débit, incluant des systèmes de numérisation de cerveaux et de détection d’ARN. Cette plateforme va permettre d’évaluer avec efficacité l’impact de manipulations génétiques sur l’intégrité cellulaire et l’expression génique.