Mieux comprendre le recours à l’aide médicale à mourir

La professeure Marie-Ève Bouthillier et son équipe ont reçu une subvention de près d’un million de dollars pour mieux comprendre le recours à l’aide médicale à mourir par les Québécois.

«C’est une des questions sur toutes les lèvres: pourquoi le Québec est-il l’endroit dans le monde où il y a le plus haut taux de décès par l’aide médicale à mourir?» confie Marie-Ève Bouthillier, professeure agrégée de clinique au Département de médecine de famille et de médecine d’urgence de l’Université de Montréal. En effet, plus de sept pour cent des décès au Québec sont attribuables à l’aide médicale à mourir.

Or, «ces sept pour cent, c’est un chiffre, ce n’est ni bien ni mal», précise-t-elle. Pour mieux comprendre la réalité québécoise et la comparer avec celle d’ailleurs dans le monde, Marie-Ève Bouthillier et son équipe du Bureau de l’éthique clinique de l’UdeM ont obtenu en mars une subvention de près d’un million de dollars sur trois ans du Fonds de recherche du Québec – Société et culture.

 

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