En 2004 naissait le campus de la Mauricie sous l’impulsion de visionnaires désireux de former des médecins dans et pour les régions. Vingt ans plus tard, le modèle a fait ses preuves et plus encore!
Il y a 20 ans, la Faculté de médecine de l’Université de Montréal était la première au Québec à décentraliser ses activités d’enseignement pour former des médecins là où les besoins étaient les plus criants. Et à l’époque, c’était en Mauricie que la pénurie d’effectifs frappait le plus fort. Faute de personnel et de ressources médicales suffisants, l’accès aux soins était compromis.
Pour assurer le recrutement et la rétention de médecins dans cette région défavorisée qui avait épuisé les initiatives connues, il fallait une solution innovante: former des médecins sur place.
«Nous sommes très fiers d’avoir innové en mettant sur pied le campus de la Mauricie. Ce projet de responsabilité sociale a contribué à regarnir les effectifs médicaux en Mauricie et à valoriser la médecine de première ligne hors des grands centres, en Mauricie en particulier et dans les régions du Québec en général. Autre élément de fierté: notre modèle a été repris par les trois autres facultés de médecine du Québec, qui ont implanté des campus à Saguenay, à Gatineau, à Longueuil, à Rimouski et à Lévis. De sorte qu’aujourd’hui 16 % des étudiantes et étudiants en médecine au Québec sont formés dans les campus décentralisés», se réjouit Patrick Cossette, doyen de la Faculté de médecine de l’UdeM.