Une étude menée par l’équipe de Frédéric Charron de la Faculté de médecine a permis de mieux comprendre le rôle du cytosquelette dans la maladie neurologique des mouvements en miroir.
L’équipe du Dr Frédéric Charron, professeur titulaire au Département de médecine de l’UdeM et chercheur à l’Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM), vient de réaliser une avancée prometteuse pour la compréhension des origines du mystérieux syndrome des mouvements en miroir.
Le syndrome des mouvements en miroir est une maladie neurologique héréditaire qui se manifeste dès le plus jeune âge, principalement dans les bras et les mains. Chez les personnes qui en souffrent, la main droite reproduit de manière involontaire les mouvements de la main gauche et vice versa, d’où l’appellation «mouvements en miroir». Ce syndrome peut causer de la douleur aux bras lors d’activités prolongées et engendrer des difficultés à exécuter des tâches requérant une coordination gauche-droite.
«Le syndrome des mouvements en miroir perturbe la vie quotidienne des personnes atteintes. Des actions simples comme ouvrir une bouteille d’eau peuvent devenir ardues, tout comme jouer d’un instrument de musique», note le Dr Charron, qui dirige l’Unité de recherche en biologie moléculaire du développement neuronal à l’IRCM.
Menée en collaboration avec l’équipe du Dr Greg Bashaw, de l’Université de Pennsylvanie, cette étude, dont les premiers auteurs sont Kaiyue Zhang, étudiant de doctorat à l’IRCM, et la Dre Karina Chaudhari, étudiante à l’Université de Pennsylvanie, a été publiée dans la revue Science Signaling.