Shady Rahayel reçoit 135 000 $ pour étudier un trouble du sommeil précurseur de la maladie de Parkinson et mettre au jour de nouveaux biomarqueurs pouvant mener à de potentiels traitements.
Le chercheur Shady Rahayel étudie le cerveau de personnes aux prises avec un trouble du sommeil qui, dans 90 % des cas, est un signe précurseur de la maladie de Parkinson.
«Le diagnostic peut survenir 10 ou 15 ans après la reconnaissance du trouble du sommeil. Ainsi, nous sommes dans une position privilégiée pour mieux comprendre les anomalies déjà présentes dans le cerveau avant que la maladie de Parkinson ou une démence apparentée soit diagnostiquée», explique le neuropsychologue.
Shady Rahayel est professeur adjoint au Département de médecine de l’Université de Montréal et chercheur au Centre d’études avancées en médecine du sommeil de l’Hôpital du Sacré-Cœur-de-Montréal. Il y dirige le laboratoire d’imagerie sur le trouble du comportement du sommeil paradoxal. Les personnes atteintes de ce trouble présentent un sommeil agité où coups de pied et de poing ainsi que violence verbale et cris sont fréquents. Normalement, pendant cette phase du sommeil, le corps du dormeur reste immobile.