Collaboration, décloisonnement, partenariat patient… Avec l’élargissement des pratiques professionnelles en santé et en services sociaux, le système de santé se transforme, et avec lui, les rôles de celles et ceux qui y œuvrent au quotidien.
Le 26 mars, à l’initiative de la formation PARTENAIRES, la Dre Marie-Pierre Codsi et Annie Descôteaux ont animé un panel réunissant des spécialistes de divers horizons. L’objectif : réfléchir à l’élargissement des pratiques professionnelles en santé et en services sociaux, un enjeu central pour l’avenir des soins au Québec.
Portée par la collaboration interprofessionnelle et l’expertise des patients partenaires, cette transformation bouleverse les façons de faire et soulève des questions cruciales : quels sont ses impacts sur le travail des équipes de soins ? Sur les patients ? Sur notre société? Et quels défis soulève cette évolution ?
«L’interdisciplinarité n’est pas seulement un choix, c’est une nécessité pour innover, pour améliorer nos pratiques et pour mieux répondre aux besoins de nos communautés», affirme Sylvie Dubois, doyenne de la Faculté des sciences infirmières de l’UdeM et directrice nationale des soins et des services infirmiers au ministère de la Santé et des Services sociaux.
« L’interprofessionnalisme exige une grande ouverture — dans la prestation de soins, les relations entre collègues et sur le plan législatif. Le projet de loi 67 ouvre la voie à un décloisonnement sans précédent des expertises professionnelles, rendu possible grâce à cette volonté commune de collaboration», souligne pour sa part Simon de Denus, doyen de la Faculté de pharmacie et chercheur à l’Institut de cardiologie de Montréal.
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