Martine Tétreault et son équipe mettent au jour chez des patients atteints de la maladie de Parkinson un ensemble de biomarqueurs spécifiques de la maladie.

Une équipe du Centre de recherche du CHUM (CRCHUM) sous la direction de Martine Tétreault, professeure sous octroi agrégée au Département de neurosciences, a découvert chez des patients atteints de la maladie de Parkinson un ensemble de biomarqueurs propres à la maladie. Ultimement, cette signature unique de la maladie pourrait aider les équipes cliniques à la diagnostiquer plus tôt à partir d’un prélèvement sanguin et à la différencier d’autres affections rares apparentées, notamment les syndromes parkinsoniens.
La maladie de Parkinson est surtout connue pour son incidence sur le système nerveux central. Cependant, les dernières avancées scientifiques tendent à souligner le rôle du système immunitaire dans l’apparition et le développement de la maladie.
Dans une nouvelle étude publiée dans la revue Brain, Martine Tétreault et son équipe montrent que certains types cellulaires du système immunitaire sont activés en plus grande proportion chez des patients parkinsoniens que chez des patients d’un groupe témoin.
La chercheuse ainsi que Gaël Moquin-Beaudry, ancien postdoctorant dans son laboratoire, et les doctorants Lovatiana Andriamboavonjy et Sébastien Audet, les trois premiers auteurs de l’étude, y voient un moyen de pallier le manque actuel de biomarqueurs cliniques nécessaires au diagnostic de la maladie.