Deux études regroupant des scientifiques et des patients de cinq pays ont permis de démontrer qu’il est possible de distinguer précocement qui souffrira de quelle maladie neurodégénérative et quand.
Une équipe de recherche internationale dirigée par Shady Rahayel, professeur sous octroi adjoint au Département de médecine, vient de franchir une étape majeure dans la prédiction de maladies neurodégénératives. Grâce à deux études distinctes mais complémentaires, les scientifiques peuvent maintenant distinguer, des années à l’avance, quelles personnes atteintes d’un trouble du sommeil particulier souffriront de la maladie de Parkinson ou de la démence à corps de Lewy.
Ces découvertes concernent le trouble du comportement en sommeil paradoxal isolé, où les personnes crient, se débattent ou rêvent tout haut pendant leur sommeil, parfois au point de blesser leur partenaire. «Ce n’est pas simplement un sommeil agité, c’est un signal d’alerte neurologique», explique le neuropsychologue Shady Rahayel, chercheur au Centre d’études avancées en médecine du sommeil de l’Hôpital du Sacré-Cœur-de-Montréal.



