Organisée le 24 novembre par le Groupe de recherche sur la maladie de Parkinson et des syndromes apparentés de l’UdeM (GRePSUM), et soutenue par la Fondation Spinelli, la conférence a réuni un large public composé de personnes touchées par la maladie, de proches et de partenaires engagés.
L’événement, qui a attiré plus de 100 personnes, s’est tenu en présence du donateur Pierre Spinelli et de sa famille. Deux présentations phares ont permis de faire le point sur les progrès récents en traitement et en recherche fondamentale.
Des approches thérapeutiques qui se raffinent
Le Dr Nicolas Jodoin, professeur adjoint de clinique au Département de neurosciences et chercheur-clinicien au CHUM, a présenté les avancées en matière d’administration continue des médicaments dopaminergiques, qui augmentent ou modulent les niveaux de dopamine dans le cerveau. Il a expliqué comment les dispositifs cutanés et la thérapie intra-jéjunale (intestin grêle) permettent de réduire les fluctuations motrices, un enjeu majeur pour les personnes vivant avec la maladie.
Membre de l’Unité des troubles du mouvement André-Barbeau du CHUM et de l’UdeM, le Dr Jodoin a rappelé le rôle pionnier du centre : participation aux premières études sur la thérapie intra-jéjunale dès 2010, puis adoption de la thérapie par infusion sous-cutanée en août 2024. Depuis, plus de 80 patients ont été traités par voie intra-jéjunale et 33 par voie sous-cutanée.
De nouveaux biomarqueurs en ligne de mire
La Dre Martine Tétreault, professeure agrégée au Département de neurosciences, a ensuite présenté les nouvelles directions de la recherche sur l’identification de biomarqueurs de la progression de la maladie. Elle a montré comment des techniques comme la transcriptomique et la protéomique permettront bientôt de mieux distinguer les différentes formes de la maladie de Parkinson, afin de guider des approches thérapeutiques plus adaptées au profil clinique.
Une mobilisation qui se poursuit
La forte participation du public à cette deuxième édition témoigne de l’intérêt croissant pour les avancées scientifiques liées à la maladie de Parkinson. Les travaux présentés laissent entrevoir des améliorations importantes, tant en recherche que dans la prise en charge clinique, et nourrissent l’espoir d’une médecine toujours mieux adaptée aux besoins des personnes atteintes.
Vice-décanat recherche et développement – gestion philanthropique



