La dépendance n’est plus ce qu’elle était

Il n’y a pas si longtemps, le traitement standard auquel était soumise la personne aux prises avec un problème de dépendance durait 30 jours en cure fermée. Et puis, terminé. Si le patient rechutait, on lui faisait subtilement comprendre qu’il n’avait pas relevé le défi, qu’il avait échoué. Et tant pis pour l’estime de soi, fragilisée.

«Les connaissances ont évolué. On sait aujourd’hui que la dépendance est rarement un problème ponctuel qui peut être traité en 30 jours de manière définitive, souligne Serge Brochu, le nouveau directeur du Centre de recherche et d’expertise en dépendance, affilié à l’Université de Montréal. Elle a le plus souvent déjà eu un effet durable sur les relations affectives et professionnelles, en fait sur l’ensemble du mode de vie, et cela ne peut être défait et reconstruit rapidement.»

 

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