Des gènes néandertaliens derrière les différences ethniques dans la réponse immunitaire

Des gènes acquis par les populations européennes dans des croisements entre leurs ancêtres et leurs cousins Néandertaliens, disparus il y a 30.000 ans, seraient responsables des réactions immunitaires différentes de celles des personnes d’origine africaine, suggèrent deux nouvelles études.

Ces travaux, parus jeudi dans la revue américaine Cell, expliqueraient ainsi pourquoi les Africains ont une réponse immunitaire plus forte aux infections et sont de ce fait plus sujets aux maladies auto-immunes.

Pour la première étude, le professeur Luis Barreiro, chercheur de l’université de Montréal au Canada, a isolé des cellules immunitaires appelées macrophages provenant de 80 Afro-américains et de 95 Américains d’origine européenne qu’il a exposées en laboratoire à des bactéries Listeria et salmonelles.

 

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