Grâce aux progrès accomplis par la médecine au cours des dernières décennies, la mortalité infantile a beaucoup diminué au sein des pays développés. Toutefois, de nombreux nouveaux-nés restent à risque, notamment les grands prématurés ou les bébés atteints de malformations congénitales. Les médecins sont alors appelés à prendre des décisions éthiques délicates visant parfois à réduire ou interrompre les soins nécessaires à la vie. Comment se prennent ces décisions et dans quelles circonstances? Arnaud Decroix en discute avec la pédiatre spécialisée en néonatologie, Annie Janvier, professeure en éthique clinique à l’Université de Montréal et auteure de l’ouvrage Respire, bébé, respire! Prématurités et naissances difficiles (Québec Amérique, 2015).