Si les anticorps neutralisants sont à la base de la mise au point de futurs vaccins contre le SRAS-CoV-2, il faut néanmoins rester prudent, affirment des chercheurs et chercheuses du Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CRCHUM).
« Notre étude montre que plus de 6 personnes infectées sur 10 ont produit des anticorps neutralisants deux semaines seulement après le début des symptômes de la maladie. Cependant, cette capacité de neutralisation diminue après six semaines. Dans ce cas, quelques piqûres de rappel du vaccin seront peut-être nécessaires pour protéger à long terme la population », dit Andrés Finzi, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en entrée rétrovirale et professeur au Département de microbiologie, infectiologie et immunologie.