«Il y aurait eu 29 % plus d’articles en santé publique, 26 % plus sur la violence sexiste, 25 % plus en gynécologie et en gérontologie, 20 % sur les immigrés et les minorités et 18 % plus en santé mentale si la répartition des auteurs américains de travaux de recherche au cours des 40 dernières années avait correspondu au recensement de 2010.»
Telle est l’une des conclusions d’une étude à grande échelle menée par Vincent Larivière, professeur à l’École de bibliothéconomie et des sciences de l’information de la Faculté des arts et des sciences de l’Université de Montréal, en collaboration avec Diego Kozlowski, doctorant à la faculté des sciences de l’Université du Luxembourg, Cassidy R. Sugimoto, professeure à la School of Public Policy du Georgia Institute of Technology, et Thema Monroe-White, professeure au Berry College.