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Des biomarqueurs de la progression du diabète de type 2 mis au jour

Le professeur de la Faculté de médecine de l’UdeM Guy Rutter et son équipe ont découvert des molécules qui permettraient de personnaliser le traitement du diabète de type 2.

Le chercheur Guy Rutter et des collègues européens, canadiens et américains ont découvert à partir d’échantillons de 3000 personnes diabétiques des molécules qui pourraient aider à personnaliser les traitements.

Les travaux de recherche ont été menés dans le cadre du projet européen RHAPSODY (Risk Assessment and Progression of Diabetes). Financé par l’Initiative en matière de médicaments innovants, RHAPSODY a réuni plus de 100 scientifiques répartis dans 20 établissements universitaires, 5 entreprises pharmaceutiques et 2 petites et moyennes entreprises.

L’équipe de Guy Rutter, chercheur au Centre de recherche du CHUM (CRCHUM), à l’Imperial College London et professeur au Département de médecine de l’Université de Montréal, a collaboré avec les équipes d’Ewan R. Pearson (Université de Dundee) et de Leen M’t Hart (Leiden University Medical Center), dont fait partie Roderick C. Slieker, premier auteur de l’étude.

Publiée dans la revue Nature Communications, leur étude a permis de mettre en lumière de nouvelles molécules qui pourraient aider les équipes cliniques à prédire et à surveiller la dégradation du métabolisme du glucose.

«Dans nos travaux, nous avons choisi de doser systématiquement les biomarqueurs de la progression du diabète. Ils appartiennent à trois classes moléculaires bien différentes: les petites molécules chargées ou métabolites, les lipides et les protéines», explique Guy Rutter.

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