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Le dépistage de la maladie du «bébé-bulle» chez les nouveau-nés permet de sauver des vies

Le taux de survie des bébés après une greffe de moelle osseuse pour déficit immunitaire combiné sévère a beaucoup augmenté après le début du dépistage en Amérique du Nord, selon une étude d’envergure.

Pour la première fois, une étude a démontré qu’un dépistage néonatal systématique du déficit immunitaire combiné sévère – ou SCID, pour severe combined immunodeficiency – augmente significativement la survie des enfants après une greffe de moelle osseuse.

En effet, selon les travaux co-dirigés par le Dr Elie Haddad, professeur au Département de microbiologie, infectiologie et immunologie de la Faculté de médecine de l’UdeM, et pédiatre et chercheur au CHU Sainte-Justine, l’introduction progressive d’un dépistage néonatal du SCID depuis 2008 en Amérique du Nord a fait passer le taux de survie de 73 % entre 1982 et 2009 à 87 % entre 2010 et 2018.

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