Une équipe de recherche menée par le professeur Robert-Paul Juster vient de publier une étude qui propose une vision plus large de la cognition.
De nombreuses études montrent des différences entre les sexes en matière de capacités cognitives. En général, les femmes sont plus performantes que les hommes dans les tâches verbales et la motricité fine, tandis que les hommes se distinguent des femmes dans les tâches d’orientation spatiale et de rotation mentale.
Or, peu d’études prennent en compte les facteurs socioculturels comme l’identité de genre, les rôles de genre (les expressions masculines et féminines basées sur des stéréotypes) et l’orientation sexuelle.
Une nouvelle étude apporte une compréhension plus large de la cognition en tenant compte des facteurs liés à la fois au sexe et au genre. Ce projet encore en cours est mené par Mina Guérin, étudiante de doctorat en neuropsychologie, et Fanny Saulnier, étudiante de maîtrise en sciences psychiatriques, sous la direction de Robert-Paul Juster, professeur au Département de psychiatrie et d’addictologie de la Faculté de médecine.