Antoine Poupart, étudiant à la deuxième année de préclinique, Raoudha Hadji, externe séniore et Ishak Tamani, externe sénior, Meriem Badri et Nadine Dababneh, externes juniores et Marc-Alain Raymond, résident en médecine interne à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont

Pourquoi ont-ils choisi d’étudier en Mauricie?

Comme il y a 20 ans, les étudiantes et étudiants du campus de la Mauricie ne regrettent pas leur choix… ou d’avoir été choisis pour y étudier!

Antoine Poupart, étudiant à la deuxième année de préclinique

«Dans une autre vie, j’ai étudié et travaillé en actuariat. Après une petite introspection, je suis retourné à ce que j’aimais depuis longtemps: la médecine, la relation d’aide, le don de soi et le contact humain.

«Comme j’habite à Montréal, j’ai envoyé ma candidature à l’Université de Montréal. Mais j’ai été sélectionné par le campus de la Mauricie. J’ai poussé un gros soupir! En rétrospective, je peux affirmer que ç’a été l’une des plus belles décisions de ma vie. Je suis sorti de ma zone de confort, j’ai découvert la vie en région, la cohésion des cohortes et l’esprit d’entraide. Pour moi, ç’a été comme une bénédiction!

«Avant mon arrivée là-bas, une amie m’a mis en contact avec L’Arche de la Mauricie, un foyer pour des personnes ayant une déficience intellectuelle. L’entente était la suivante: j’offrais mon aide et mes conseils (soit 15 heures de bénévolat par semaine) en échange du gîte et du couvert. Ça m’a permis de m’intégrer dans ma communauté et de faire l’apprentissage du soin.

«Cette année, je n’habiterai plus à L’Arche, mais j’ai mis sur pied une grande collecte de fonds pour aider l’organisme à faire avancer ses projets. Le 8 septembre, j’ai donc participé à un triathlon Ironman au Wisconsin. Température, gestion d’énergie, organisation… tout était parfait! Chaque dollar amassé sera versé à l’organisme.» (La campagne se termine le 21 septembre.)

 

 

Raoudha Hadji, externe séniore

«Le campus de la Mauricie a retenu ma candidature et, avec le recul, je peux affirmer que je n’aurais pu avoir mieux! En sortant du cégep, je savais que je voulais étudier en médecine, mais je ne m’étais jamais questionnée sur mon lieu d’études. Pour moi, Trois-Rivières était une halte entre Montréal et Québec. Aujourd’hui, je suis émerveillée par tout ce que la Mauricie a à offrir: la nature est magnifique et les gens sont d’une incroyable bonté! Le campus reflète les valeurs de la région que sont l’entraide et l’ouverture. C’est comme une deuxième maison!

«Les études de médecine peuvent sembler ardues. Mais quand on est bien entouré, ça devient une partie de plaisir d’agir et d’apprendre pour le bien de ses patients. Nos professeurs et nos patrons nous transmettent leur passion et nous font partager des moments inoubliables, comme un déjeuner à la fin d’un bloc d’apprentissage ou d’une longue procédure chirurgicale, avec la musique de Charlotte Cardin en toile de fond. Selon moi, cette proximité est unique!»

 

Ishak Tamani, externe sénior

«Au départ, mon choix se portait sur l’Université de Montréal. Mais c’est la Mauricie qui m’a offert une place. Aujourd’hui, j’opterais d’emblée pour ce campus!

«Le pavillon d’enseignement est collé à l’hôpital de Trois-Rivières et la majorité des étudiants résident dans la rue d’en face. Dans les corridors de l’hôpital, on blague avec le chirurgien qui nous a enseigné, on salue le psychiatre avec qui l’on a fait un stage et l’on discute avec l’urgentologue qui nous a montré comment utiliser un stéthoscope. Cette ambiance chaleureuse contribue à nos apprentissages, je pense.

«Avoir nos camarades de classe pour voisins nous amène aussi à nouer des amitiés fortes. J’ai voyagé avec des collègues et participé à divers projets communautaires, comme le Sapin des Fêtes avec Raoudha. En Mauricie, j’ai pu expérimenter le fameux proverbe Seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin.»

 

Marc-Alain Raymond, résident en médecine interne à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont

«Je suis originaire de Valleyfield, en Montérégie. Même si j’ai été accepté ailleurs, j’ai opté pour le campus de la Mauricie. J’avais entendu de bons commentaires et ça m’a encouragé.

«Pendant mon doctorat, je me suis créé un cercle d’amis desquels je suis devenu très proche. Le fait que le campus est petit favorise le contact humain. Tout le monde se connaît. Les occasions de fraterniser sont nombreuses. J’ai été pendant quatre ans représentant de classe, puis durant un an président de l’association étudiante. Sans compter les petits projets ici et là auxquels j’ai participé. Ça m’a aidé à devenir la personne que je suis aujourd’hui.

«Je suis ouvert à la pratique en région, car j’aime l’aspect généraliste qu’elle comporte. En Mauricie, on développe son autonomie et l’on a un contact privilégié avec le patient. Pendant ma formation, j’ai pu mettre en pratique des techniques que beaucoup d’étudiants n’ont pas eu l’occasion d’appliquer. J’ai vu tellement de cas cliniques que je suis capable maintenant de me débrouiller dans n’importe quelle situation.»

Voyez le vox pop de la rentrée, qui donne la parole aux étudiantes et étudiants du campus de la Mauricie

 

Meriem Badri et Nadine Dababneh, externes de première année

«Ce que nous avons le plus aimé dans notre parcours en Mauricie, ce sont les belles amitiés que nous avons nouées. Et aussi le sens de la communauté. Ici, c’est quelque chose de vraiment spécial: nous nous sommes vite senties intégrées, soutenues et entourées par des gens bienveillants.

«Pour redonner à la communauté, nous avons mis sur pied le projet A.I.M. [Aide à l’intégration en Mauricie], qui vise à aider les personnes immigrantes et marginalisées à travers des ateliers ‒ de francisation, sur le marché de l’emploi, le système d’éducation, la santé mentale ‒, des activités comme la cuisine, le yoga ou la danse aérobique et des rencontres interculturelles. Notre initiative facilite ainsi l’intégration des nouveaux arrivants dans leur société d’accueil.»

Voyez le vox pop de la rentrée, qui donne la parole aux étudiantes et étudiants du campus de la Mauricie

 

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