Une étude québécoise démontre l’efficacité du programme scolaire pour prévenir les infections persistantes aux VPH 16 et 18.
Protéger les jeunes avant qu’ils ne soient exposés au virus: cette stratégie permet d’obtenir les plus grands bénéfices de la vaccination contre les virus du papillome humain (VPH), responsables de la majorité des cancers du col de l’utérus et de plusieurs autres cancers anogénitaux et oropharyngés.
Une vaste étude clinique parue dans JAMA Network Open, codirigée par la Dre Marie-Hélène Mayrand, professeure titulaire au Département d’obstétrique-gynécologie de l’UdeM et chercheuse au Centre de recherche du CHUM, et la Dre Chantal Sauvageau, professeure titulaire à l’Université Laval, chercheuse au Centre de recherche du CHU de Québec et médecin-conseil à l’Institut national de santé publique du Québec, a comparé différents calendriers vaccinaux. Le constat: deux doses du vaccin quadrivalent (VPH-4) administrées à six mois d’intervalle offrent une protection si robuste contre les infections persistantes aux types 16 et 18 du VPH pendant plus d’une décennie qu’une dose de rappel cinq ans plus tard n’est pas indiquée.