Les canicules s’accroissent. Que devraient faire les personnes qui ont des problèmes cardiovasculaires? Une équipe de recherche de l’UdeM s’y intéresse.
L’été québécois est de plus en plus marqué par des vagues de chaleur. Pour la population générale, les conseils gouvernementaux sont clairs: ralentir, s’hydrater et éviter l’activité physique aux heures les plus chaudes.
Mais qu’en est-il pour les personnes qui vivent avec une maladie cardiovasculaire? Cette absence de précision est d’importance parce que ces maladies constituent la seconde cause de mortalité au Canada et que le réchauffement climatique s’accentue. À Montréal, on estime qu’entre 2050 et 2080 près d’une journée estivale sur deux pourrait voir le mercure dépasser les 30 °C.
«Mais on ne peut pas dire aux gens d’arrêter de bouger un jour sur deux. Il faut trouver des moyens de s’adapter», plaide Daniel Gagnon, professeur à l’École de kinésiologie et des sciences de l’activité physique de l’Université de Montréal, qui effectue des recherches sur les réponses physiologiques à la chaleur.
Chercheur au Centre ÉPIC de l’Institut de cardiologie de Montréal, il a récemment fait une enquête pour cartographier les lignes directrices quant à la pratique d’une activité physique par temps chaud qui s’adressent spécialement aux adultes atteints d’une maladie cardiovasculaire (cardiomyopathie, arythmie, hypertension artérielle, tachycardie, insuffisance cardiaque, etc.).



