Faculté de médecine

Revue de presse

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Une équipe du CRCHUM montre qu’un virus anticancéreux, modifié génétiquement pour renforcer le système immunitaire, améliore l’efficacité de vaccins contre le cancer.

Au Centre de recherche du CHUM (CRCHUM), l’équipe de la chercheuse Marie-Claude Bourgeois-Daigneault, professeure sous octroi agrégée au Département de microbiologie, infectiologie et immunologie de la Faculté de médecine de l’UdeM, a montré pour la première fois sur des souris qu’un virus anticancéreux, modifié génétiquement pour renforcer le système immunitaire, améliore l’efficacité de vaccins contre le cancer. L’équipe a ainsi modifié le génome du virus de la stomatite vésiculaire afin qu’il produise au sein même du cancer à traiter l’interleukine-2 (IL-2). Cette protéine est connue pour activer et stimuler le système immunitaire.

Publiée dans le Journal of ImmunoTherapy of Cancer, cette avancée scientifique pourrait déboucher sur des immunothérapies anticancéreuses personnalisées plus efficaces.

 

Les virus oncolytiques modifiés: adjuvants prometteurs pour les vaccins contre le cancer

On croyait bien que la pluie serait de la partie, mais le soleil a fini par percer les nuages, juste à temps pour la 3e édition des Olympiades Facmed, le 26 septembre dernier.

Et quelle fête! Plus de 450 étudiantes et étudiants, appuyés par des membres du corps professoral et administratif, se sont prêtés au jeu avec enthousiasme.

Sur le terrain, 55 équipes se sont affrontées dans des épreuves d’habileté et de stratégie où la bonne humeur l’a emporté sur la compétition. À la fin de la journée, les honneurs sont revenus à :

1re place : Action et Les Danis (médecine)
2e place : Peanut Butter (biologie moléculaire)
3e place : Les 514 (physiothérapie)

Le tirage de prix a aussi fait des heureux : un billet pour Osheaga 2026, une montre FitBit, des cartes-cadeaux pour le spa, Renaud-Bray, Sport Expert, Local Local, la librairie UdeM, et même des kangourous aux couleurs de la Faculté.

Un grand merci aux commanditaires ‒ Rebon, Pommes Qualité Québec (UPA), Vignoble et cidrerie Côteau Rougemont et Café Dépôt ‒ ainsi qu’à toutes celles et ceux qui ont contribué à la réussite de cette activité qui, chaque année, renforce les liens et l’esprit d’équipe au sein de notre communauté.

Rendez-vous en septembre 2026 pour une 4e édition encore plus haute en couleur!


BON À SAVOIR

Réseaux d’entraide : pour de l’écoute, du soutien et des conseils par les pairs

Des pairs sont là pour vous! La Faculté de médecine collabore avec ses associations étudiantes pour favoriser un milieu d’études accueillant, bienveillant et solidaire.

Plusieurs réseaux d’entraide sont là pour vous offrir une oreille attentive et des conseils adaptés à votre réalité. Des autocollants ont d’ailleurs été remis lors des journées d’accueil afin de vous rappeler les services offerts.

REEM – Réseau d’entraide des étudiant·e·s en médecine
Une initiative de l’AÉÉMUM qui propose du soutien psychosocial et de l’accompagnement académique par les pairs. Tout étudiant ou étudiante en médecine peut en bénéficier!

PANUM – Petites astuces pour nourrir votre santé mentale
Des ressources simples et accessibles pour prendre soin de votre santé psychologique en nutrition.

PAPPUM – Programme de pair·es aidant·es en pharmacologie et physiologie
Un espace d’écoute et de soutien entre pairs, animé par des étudiants et étudiantes qui comprennent les défis de votre parcours.

PABBIUM – Pair·aidant·es en biochimie et bio-informatique
Une équipe de bénévoles passionnés et bienveillants prête à offrir un accompagnement personnalisé et un soutien psychologique à la communauté étudiante du programme.

 

Quelle que soit votre discipline, on vous accompagne. Ces initiatives étudiantes existent pour favoriser votre mieux-être et renforcer la solidarité à la Faculté.

Olympiades FacMed 2025 : une bouffée d’énergie et de camaraderie

Près de 13,5 M$ sont accordés à l’UdeM et à ses centres affiliés pour renforcer leurs installations de recherche et attirer les talents scientifiques, dont plus de 1,3 M$ pour cinq projets de la Faculté de médecine.

La Fondation canadienne pour l’innovation (FCI) a rendu publique la liste des 17 projets des chercheurs et chercheuses de l’Université de Montréal et de ses centres de recherche affiliés qui seront financés à l’issue du concours du Fonds des leaders John-R.-Evans. De ce nombre, cinq sont issus de la Faculté de médecine.

La somme obtenue de près de 13,5 M$ est attribuée à 80 %, et à parts égales, par la FCI et par le ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie du Québec (programme de soutien à la recherche). Les 20 % restants proviennent de divers autres partenaires.

Ces fonds ont pour objectif d’aider les universités à attirer et à retenir les meilleurs chercheurs et chercheuses du monde et serviront à appuyer l’acquisition de l’équipement pour des projets de recherche prometteurs à l’UdeM.

Ces succès démontrent encore une fois l’excellence de la recherche faite à l’Université et dans ses centres de recherche affiliés. Le Vice-rectorat à la recherche et à l’innovation tient à féliciter les chercheuses et chercheurs pour ces succès.

Voici les projets de la Faculté de médecine qui ont reçu un financement total de 1 340 431 $ :

  • Christine Roden: Infrastructure de microscopie à disque rotatif pour les applications avancées d’imagerie et de biologie structurale – 171 600 $
  • Jean-Benoît Lalanne: Génomique fonctionnelle des éléments de cis-régulation transcriptionnelle mammifère à l’aide de méthodes multiplexées quantitative et à cellule unique – 205 656 $
  • Jean-Marc Mac-Thiong (Conseil de recherches en sciences humaines du Canada): La thérapie par l’exercice combinée à la stimulation cérébrale pour optimiser la récupération postopératoire après une lésion médullaire – 688 813 $
  • Sébastien Lemieux et Carino Gurjao (Institut de recherche en immunologie et en cancérologie): Infrastructure pour le développement de méthodes informatiques pour la recherche sur le cancer – 129 158 $
  • Andrée-Ann Baril (Conseil de recherches en sciences humaines du Canada): Quantification de haute performance de biomarqueurs pour mieux comprendre les mécanismes qui sous-tendent l’association entre l’insomnie et la maladie d’Alzheimer – 145 204 $

 

Pour connaître les autres projets financés,

 

 

 

 

5 projets de la Faculté financés par la FCI

D’une seule voix, les quatre facultés de médecine du Québec ont fait part au gouvernement et aux fédérations médicales de leur vive inquiétude face aux conséquences de la suspension de l’enseignement médical.

Depuis quatre semaines, entre 80 % et 90 % des stages cliniques des externes sont à l’arrêt, tandis que la formation préclinique des étudiantes et étudiants est fortement perturbée. La situation varie d’un établissement à l’autre selon la taille des cohortes et l’organisation des stages, mais le constat est le même : si l’enseignement ne reprend pas au plus tard le 20 octobre, la moitié des étudiantes et étudiants de dernière année d’externat des quatre facultés ne pourront compléter leur formation à temps pour débuter leur résidence le 1er juillet 2026. De plus, pour que la formation reprenne normalement, un règlement doit intervenir au plus tard le 17 octobre.

Replanifier les stages entraînerait des retards de diplomation de plusieurs mois. Les effets se feraient sentir dès l’été prochain dans le réseau de la santé : diminution de la couverture de garde en soirée, de nuit et les fins de semaine, pression accrue dans les groupes de famille universitaires (GMF-U) et retards dans la prise en charge de milliers de patients. À moyen terme, ces délais réduiraient également la capacité d’accueil en résidence, notamment pour la cohorte de 2028, et compromettraient la qualité de la formation des médecins en spécialisation.

Les doyennes et doyens des facultés de médecine appellent donc à nouveau à une résolution rapide du conflit afin de permettre la reprise de l’enseignement au bénéfice des étudiantes et étudiants, et de toute la population québécoise.

 

Suspension prolongée : la moitié des finissantes et finissants en médecine pourraient rater leur entrée en résidence

Un Prix de la meilleure thèse 2025 a été remis à la doctorante Mélanie Le Berre, de l’École de réadaptation, pour ses travaux qui se sont nettement démarqués dans son secteur d’études.

Chaque année, les Études supérieures et postdoctorales (ESP) de l’Université de Montréal mettent en lumière la relève scientifique en décernant leurs prix de la meilleure thèse. Cette distinction souligne la qualité et l’originalité de travaux doctoraux déposés au cours de l’année précédente.

Trois lauréats, dont Mélanie Le Berre, se partagent les honneurs, représentant autant de grands domaines d’études: arts, lettres et sciences humaines; sciences de la santé; et sciences naturelles et génie. Chacun reçoit une bourse de 2000 $ qui souligne l’excellence de sa recherche et la contribution de son projet à l’avancement des connaissances.

Par cette initiative, les ESP souhaitent célébrer le travail remarquable de la communauté doctorale et rappeler à quel point la recherche menée à l’UdeM continue d’enrichir la société tout entière.

 

Sciences de la santé

Mélanie Le Berre, de l’École de réadaptation de la Faculté de médecine


Titre de la thèse: «Faisabilité, acceptabilité et effets d’un programme de téléréadaptation du plancher pelvien offert en groupe pour réduire les fuites urinaires chez les femmes âgées»

 

Pour connaître les autres récipiendaires,

Mélanie Le Berre reçoit un Prix de la meilleure thèse 2025

Le Dr Pavel Hamet figure parmi les six personnalités d’exception qui seront intronisées au Temple de la renommée médicale canadienne. Elles rejoindront les 167 membres ayant déjà reçu cet honneur pour leur leadership et leurs contributions significatives à la médecine et aux sciences de la santé au Canada comme à l’étranger.

Chercheur de renom dans les domaines de l’hypertension, du diabète et de la génétique, le Dr Hamet se consacre depuis plus de 50 ans à l’étude des interactions entre la génétique et l’environnement dans les maladies complexes telles que l’hypertension et le diabète.

Né en Tchécoslovaquie, il a obtenu son doctorat en médecine à l’Université Charles de Prague. Il s’est installé au Canada en 1967 afin d’entreprendre un doctorat à l’Université McGill, puis une spécialisation en endocrinologie à l’Université de Montréal.

 

Pavel Hamet sera intronisé au Temple de la renommée médicale canadienne 2026