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Un essai clinique international démontre que le navepegritide augmente la croissance de 30 % chez les enfants atteints d’achondroplasie et améliore les proportions corporelles et la mobilité.

Un essai clinique international, nommé ApproaCH, dévoile l’efficacité prometteuse d’un nouveau médicament pour stimuler la croissance chez les enfants atteints d’achondroplasie, la forme la plus courante de nanisme. Menée auprès de 84 enfants dans 10 centres hospitaliers universitaires, dont le CHU Sainte-Justine, répartis dans 7 pays, l’étude a démontré que le navepegritide augmentait la croissance en moyenne de 30 % sur un an, permettant de gagner environ 1,5 cm de plus chaque année.

L’achondroplasie ne se limite pas à une petite taille: elle se traduit souvent par des malformations osseuses, comme une croissance disproportionnée des membres et un mauvais alignement des articulations. Ces anomalies peuvent entraîner des douleurs, limiter la mobilité et nuire à l’autonomie et à la qualité de vie. Le traitement actuellement disponible nécessite des injections quotidiennes et ne s’accompagne pas encore d’améliorations notables au-delà de la croissance.

Tout comme le traitement actuel, le navepegritide est basé sur une version modifiée d’une molécule naturellement présente dans le corps – le peptide natriurétique de type C – qui stimule la croissance osseuse. Mais ses effets vont plus loin.

«Notre étude montre que, en plus d’améliorer la croissance, ce médicament contribue à rééquilibrer les proportions des membres et à réduire la courbure des jambes, ce qui favorise une meilleure mobilité et une plus grande autonomie à long terme», explique le Dr Philippe Campeau, professeur titulaire de clinique au Département de pédiatrie de la Faculté de médecine de l’UdeM, médecin généticien au CHU Sainte-Justine et cochercheur principal de l’étude.

 

Nanisme: un médicament améliore la croissance et la mobilité chez les enfants

L’unité mobile «Santé à bord» ira bientôt à la rencontre des jeunes en région éloignée aux prises avec des maladies chroniques. Un projet novateur qui veut rapprocher la recherche des communautés

Depuis les années 1970, les maladies chroniques liées à la nutrition ‒ diabète, obésité, troubles métaboliques ‒ ont connu une forte progression, surtout chez les jeunes les plus vulnérables. Or, pour bien des familles, l’accès à des soins spécialisés et à la recherche demeure limité, ce qui a pour effet d’accentuer les inégalités en santé.

Devant ce constat, les professeurs du Département de nutrition de l’Université de Montréal Malek Batal, Chantal Bémeur et Valérie Marcil ont mis sur pied, grâce à une subvention de la Fondation canadienne pour l’innovation, Santé à bord, une unité mobile de recherche et d’intervention en nutrition pour aller à la rencontre des communautés en région éloignée. À l’intérieur, tout est prévu pour la recherche sur le terrain: appareils de prélèvement et d’analyse, instruments de mesure et coin cuisine pour apprêter les aliments traditionnels.

 

«Santé à bord»: une clinique-laboratoire sur roues au service des communautés

Une nouvelle série d’articles rédigés par de nombreux experts mondiaux jette un éclairage lucide sur l’industrie des aliments ultratransformés et invite les décideurs à agir rapidement.

Ils dominent les régimes alimentaires à travers le monde. Causent directement l’obésité et plusieurs maladies chroniques. Nuisent aux économies locales. Aggravent les enjeux environnementaux.

L’augmentation de la consommation d’aliments ultratransformés dans le monde entier nécessite des politiques coordonnées et des actions de sensibilisation pour enrayer rapidement leurs conséquences aussi néfastes que variées.

Tel est le plaidoyer véhiculé dans une série de trois articles publiés dans The Lancet, dont deux ont été signés par Jean-Claude Moubarac, professeur agrégé au Département de nutrition de la Faculté de médecine de l’UdeM et chercheur au Centre de recherche en santé publique. Le professeur-chercheur siège en outre au Guideline Development Group for Ultra-Processed Foods de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Le Pr Moubarac a également pris la parole dans plusieurs entrevues radio pour mieux informer le public : 98,5 FMLe SoleilCBC NewsCity NewsCHNC Radio

 

Les aliments ultratransformés: un défi sanitaire urgent

La loi 2 suscite de vives préoccupations dans le réseau de la santé. L’Université et la Faculté multiplient les représentations pour protéger la formation médicale et défendre l’autonomie universitaire.  

Déjà, le projet de loi 106 avait suscité de vives inquiétudes auprès des médecins engagés dans l’enseignement clinique, qui craignaient pour leur rôle, leur autonomie et la stabilité de la formation.  

Or, la loi 2, adoptée sous bâillon et intégrant à la fois des éléments du projet initial et de nouvelles mesures, place désormais les facultés de médecine dans une position délicate: le rôle administratif et de surveillance qu’elle prévoit leur imposer risque de fragiliser l’engagement des médecins enseignants et de compromettre l’enseignement ‒ avec des répercussions importantes sur la capacité des facultés à former les cohortes croissantes de médecins dont le Québec a tant besoin. 

Dans ce contexte difficile, les doyennes et doyen des autres facultés de médecine et moi-même appelons au dialogue, à la bienveillance et à la recherche de solutions pour protéger le parcours des étudiantes et étudiants et maintenir la mobilisation de nos équipes. 

Lire notre déclaration du 30 octobre
Lire notre message du 12 novembre 

Des professeurs de clinique indispensables

Ce conflit rappelle l’importance cruciale des professeures et professeurs de clinique dans la formation médicale. Au Québec, près de 15 000 médecins ‒ sur les 22 000 en exercice ‒ accueillent quelque 4 500 étudiantes et étudiants dans des milieux de stage de qualité. Encadrés par des pédagogues actifs dans les hôpitaux, ils transmettent leur savoir et leur expérience, souvent sans lien d’emploi formel avec les universités. Leur engagement repose sur un profond sens du devoir professionnel bien plus que sur la rémunération, généralement bien inférieure à celle des tâches cliniques. Nous sommes extrêmement fiers de pouvoir compter sur des enseignants et des étudiants dévoués et résilients.  

Une communauté en mouvement

Malgré la tourmente et la détresse qui secouent actuellement les équipes de notre programme de médecine, de nouvelles initiatives continuent d’émerger dans plusieurs volets de notre mission. Ce mois-ci, vous découvrirez ainsi notre nouvelle unité mobile de recherche et d’intervention en nutrition, Santé à bord, qui sillonnera bientôt le Québec pour rejoindre les jeunes en région éloignée aux prises avec des maladies chroniques. Deux projets étudiants voient aussi le jour : CDM Pharmaco, un comité consacré à la pharmacothérapie, et Stupéfiant!, des capsules sur les substances psychoactives. 

Soutenir la recherche en période de crise

Également, onze chercheurs et chercheuses de la Faculté, dont les subventions américaines ont été interrompues à la suite des nouveaux critères d’admissibilité appliqués depuis avril 2025, ont reçu un fonds de dépannage exceptionnel. Ce soutien financier est assuré par l’Université, la Faculté et les centres affiliés concernés (CRCHUM, CR-CHUSJ, CRICM). 

Distinctions et rayonnement 

Enfin, toutes mes félicitations à la Dre Véronique Castonguay, qui devient directrice du CPASS, et à Malek Batal, nommé par le Canada au Groupe d’experts de haut niveau sur la sécurité alimentaire et la nutrition du Comité de la sécurité alimentaire mondiale des Nations unies. 

Et pour celles et ceux qui n’ont pu assister à la conférence de la Dre Rebecca F. Grais sur le rôle de la coopération scientifique face aux pandémies, aux changements climatiques et aux enjeux de sécurité alimentaire mondiale, il est possible de la visionner en rattrapage. 

 

Sur ce, bonne fin de session, on se retrouve en décembre! 

Patrick Cossette, doyen 

Un appel au dialogue pour protéger la formation médicale

Lauréat du Prix de l’œuvre scientifique 2025, le Dr Bertrand Routy est reconnu pour ses travaux novateurs sur le rôle du microbiome intestinal dans l’efficacité de l’immunothérapie contre le cancer.

Le Dr Bertrand Routy, professeur agrégé de clinique au Département de médecine de l’Université de Montréal et directeur du Laboratoire d’immunothérapie et d’oncomicrobiome du Centre de recherche du CHUM, est lauréat du Prix de l’œuvre scientifique 2025, décerné par Médecins francophones du Canada.

Cette distinction souligne la contribution exceptionnelle d’un médecin canadien à l’avancement des connaissances médicales et l’ensemble de son œuvre scientifique.

 

Bertrand Routy reçoit le Prix de l’œuvre scientifique 2025

Comment mieux se connaître, mieux communiquer et mieux composer avec ses émotions au quotidien ? Le Bureau d’aide Point de repère vous invite à une série de quatre ateliers interactifs pour mieux comprendre et cultiver votre intelligence émotionnelle.

Animés par Anne-Marie Codaire et Christine Marecki, intervenantes au Bureau d’aide Point de repère, ces rendez-vous offrent un espace bienveillant, propice à l’expérimentation, à la réflexion et au partage.

Au menu : la connaissance de soi, la communication consciente, les biais cognitifs, les forces personnelles et la résilience.

Chaque rencontre, d’une durée de 1 h 30, offre des exercices concrets et des outils pour peaufiner ses habiletés relationnelles et mieux composer avec les défis du quotidien.

Les ateliers Zen-ith se tiendront les lundis 19 et 26 janvier, et les 9 et 16 février 2026, sur l’heure du lunch ou en fin de journée, selon la disponibilité du groupe.

Lieu : Pavillon Roger-Gaudry (Panoramed U-540)
Gratuit – sur inscription (places limitées à 20 participantes et participants)

Développez votre intelligence émotionnelle avec les ateliers Zen-ith