Ils bougent, ils rêvassent, ils lancent mille projets simultanément, et peinent à en terminer un seul. Les enfants atteints du trouble déficitaire de l’attention (TDAH), avec ou sans hyperactivité, ont souvent un parcours scolaire sinueux. L’activité physique serait-elle le remède miracle ?, s’interrogent les chercheurs. Voici leurs premières conclusions.
PRESCRIPTION : BOUGER
De nombreux enseignants le savent d’instinct : un enfant qui fait régulièrement de l’activité physique sera plus réceptif, plus concentré. N’empêche, les études sérieuses sur le sujet sont rares. Des chercheurs québécois se sont donc penchés sur la question, et ils sont formels : si le sport bénéficie à tous, à l’école, les avantages sont encore plus grands pour les enfants avec un trouble du déficit de l’attention.
Voilà la conclusion à laquelle en est venu Philippe Simard, étudiant à la maîtrise en kinésiologie à l’Université Laval, soutenu dans son travail par la Dre Leila Ben Amor, pédopsychiatre à l’hôpital Sainte-Justine et professeure à l’Université de Montréal. L’ambitieux programme : faire bouger 141 enfants pendant 30 minutes, trois fois par semaine, pendant trois mois.