Avoir un réseau d’amis dans la vie est un facteur de bien-être, mais sur Facebook le nombre d’amis peut, chez les adolescents, être associé à un taux élevé de cortisol (l’hormone du stress) susceptible d’entraîner un risque plus grand de souffrir de dépression à plus long terme.
En revanche, lorsqu’ils adoptent un comportement de soutien à l’endroit de leurs amis Facebook – aimer ce qu’ils publient ou leur envoyer des mots d’encouragement –, leur niveau d’hormones du stress diminue.
Ce sont les principales conclusions qui émanent d’une étude dirigée par Sonia Lupien, professeure au Département de psychiatrie de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal, visant à évaluer les facteurs de stress pouvant mener les adolescents ou les jeunes adultes à la dépression.
Mme Lupien et son équipe de chercheurs ont recruté 88 participants âgés de 12 à 17 ans auxquels ils ont demandé leur fréquence d’utilisation de Facebook, le nombre d’amis dans ce réseau social virtuel, les comportements d’autopromotion qu’ils adoptent et, enfin, les comportements de soutien qu’ils manifestent à leurs amis.