Mot de la doyenne : agir pour la santé mentale

La détresse psychologique est un phénomène dont on parle de plus en plus et qui est aussi beaucoup mieux connu et documenté qu’avant. Selon l’Organisation mondiale de la Santé, l’anxiété et la dépression sont parmi les maladies chroniques les plus importantes de notre temps.

Que ce soit au travail ou dans le cadre des études, le phénomène de la détresse psychologique nous préoccupe tous et nous interpelle. Dans nos universités, l’anxiété de performance est présente et il importe de l’endiguer le mieux possible.

À titre d’institution universitaire, nous avons le devoir d’être vigilants et de mettre en place des ressources pour aider nos étudiants, nos professeurs et notre personnel de soutien administratif. C’est pourquoi nous avons posé, au cours des dernières années, des actions concrètes pour y remédier, tant du point de vue de la prévention, que de l’intervention directe.

Récemment, je mettais en place un comité facultaire sur le bien-être dirigé par Dre Marie-Josée Dupuis, vice-doyenne aux études médicales postdoctorales accompagnée de plusieurs autres acteurs clés à la faculté. Son mandat est vaste et ambitieux, mais ô combien important! Outre l’évaluation de la situation, ce comité proposera des actions concrètes pour réduire les cas de détresse et d’intimidation et assurer à nos étudiants et enseignants des milieux d’enseignement et de recherche sains et propices à l’apprentissage. Les travaux ont commencé par un sondage sur le bien-être des professeurs de la faculté auquel un grand nombre ont répondu. Ces réponses nous permettront de mieux cerner la problématique et d’en dégager des pistes d’actions. Je me ferai un devoir de vous informer de l’évolution des travaux, notamment par l’entremise de cette infolettre.

Il existe aussi à l’UdeM des ressources comme notre Bureau d’aide aux étudiants et aux résidents (BAER), le Centre de santé et de consultation psychologique de l’UdeM et le Bureau d’intervention en matière de harcèlement de l’UdeM, trois entités qui offrent de multiples ressources aux étudiants et au personnel de notre institution éprouvant des problèmes. D’autres outils comme la méditation et différentes formations ont aussi été développés, au cours des dernières années, pour favoriser le bien-être des membres de notre communauté et lutter contre l’anxiété et le stress.

Cette édition spéciale de l’infolettre illustre l’importance que nous accordons à la question et notre volonté d’agir. J’espère qu’il vous offrira des informations et des ressources pertinentes qui inciteront ceux qui souffrent en silence à aller chercher de l’aide et à dénoncer les situations inappropriées.

Ensemble, nous pouvons agir contre la détresse, l’isolement et la souffrance qu’engendrent les problèmes de santé mentale.

Hélène Boisjoly
Doyenne

 

Articles reliés