Être bilingue permet de retarder l’apparition des symptômes de la maladie d’Alzheimer.
Il est évidemment pratique de maîtriser deux, voire plusieurs langues. Mais les scientifiques ont découvert que le bilinguisme procure bien d’autres forces secrètes qui s’avèrent particulièrement utiles quand nous vieillissons.
Plusieurs études ont montré que les personnes bilingues réussissent mieux que les unilingues à suivre une conversation dans un environnement bruyant ou à dévier leur attention vers une nouvelle importante qui est annoncée à la radio alors qu’elles parlent au téléphone, par exemple. Les chercheurs ont aussi remarqué que cet avantage était plus évident chez les jeunes enfants et les personnes âgées, soit aux moments de la vie où nous avons moins de réserve qu’à l’âge adulte. Qui plus est, les symptômes de la maladie d’Alzheimer apparaissent jusqu’à cinq ans plus tard chez les personnes bilingues ayant été diagnostiquées que chez leurs homologues unilingues.