TROIS-RIVIÈRES — Selon Jean Grondin, son père Pierre Grondin a rapidement compris que les transplantations représentaient l’avenir de la médecine lorsqu’il s’est lancé dans cette voie dans les années 1960.
La voix de Jean Grondin est empreinte de fierté lorsque Le Nouvelliste l’invite à parler de son père et de l’exploit réalisé il y a 50 ans. Ce professeur de philosophie à l’Université de Montréal se souvient très bien de cette greffe cardiaque effectuée à l’Institut de cardiologie de Montréal, la toute première au Canada.
«J’avais 13 ans. Quand ça s’est produit, ça a été une très grande sensation. Mon père est devenu une grande star médiatique du jour au lendemain. Il faisait des conférences de presse sur l’état de ses malades. C’était en première page de tous les journaux. Je m’en souviens, je voyais surtout mon père à la télévision! Il ne s’éloignait pas beaucoup de l’hôpital.»