1,7 million. C’est le nombre de personnes infectées par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) chaque année dans le monde.
Cette infection les condamnera à un traitement antirétroviral à vie ou à vivre avec la maladie qui en résulte, le sida, qui leur sera fatale. Bien que les traitements antirétroviraux actuels permettent à plus de la moitié des 37,9 millions de personnes vivant avec le VIH (PVVIH) d’avoir une espérance de vie presque normale, les médicaments n’atteignent malheureusement pas les cellules où le virus est en dormance pour plusieurs années.
À l’Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM), les chercheurs Éric A. Cohen, directeur de l’unité de recherche en rétrovirologie humaine et professeur de virologie au Département de microbiologie, infectiologie et immunologie, et Tram N. Q. Pham viennent d’élucider un mécanisme qui opère dans les tout premiers moments de l’infection et, surtout, ils ont trouvé une façon de le contrecarrer.