Après un an, que sommes-nous devenus?

Serrer la main d’une personne qu’on rencontre pour la première fois. S’entasser dans les transports en commun. Aller au bureau à tous les jours. Souffler sur les bougies d’un gâteau à partager. Autant d’actions qui nous apparaissaient bien banales il y a un an. Des gestes qui, aujourd’hui, nous font sourciller.

Voilà maintenant une année que nous intégrons à notre quotidien de nouvelles façons de fonctionner et d’interagir en société. Une année que des termes comme télétravail, confinement, présentiel et distanciation ponctuent (ou hantent..!) nos discussions. Une année à porter le masque et les équipements de protection individuelle avant d’examiner nos patients. Une année que la pandémie nous transforme un peu plus à tous les jours.

Au final, ce fut une année consacrée à combattre cette terrible pandémie qui nous poursuit encore. Mais il faut pouvoir en tirer certains bénéfices. Comme l’a écrit Kim Thúy, « dans toute zone de conflit, le bien se faufile et trouve une place jusque dans les fissures du mal ».

À l’aube de ce triste anniversaire, tâchons de souligner les acquis qui sont résolument positifs, sans toutefois minimiser les effets irréversibles sur la santé et le bien-être de chacun. Pensons aux nouvelles habitudes à conserver, aux effets positifs sur l’environnement. Pensons aux leçons de vie non négligeables, comme relever nos manches, se serrer les coudes, lâcher prise, ralentir.

L’infolettre qui suit tente justement d’offrir une rétrospective de la dernière année, de prendre une pause pour constater les changements, les adaptations et les innovations des membres de notre communauté.

 

Bonne lecture!

 

Patrick Cossette
Doyen de la Faculté de médecine

Articles reliés