Les rêves qu’on fait en début de nuit sont surtout façonnés par des évènements inscrits récemment dans la mémoire, tandis que les rêves de fin de nuit font appel à des souvenirs plus lointains.
Si les rêves paraissent souvent bizarres, la majorité fait appel à la mémoire d’évènements tantôt récents, tantôt lointains. Or, une certaine logique semble se dégager: la mémoire d’évènements survenus il y a moins d’une semaine est plus souvent à l’origine des rêves qui surviennent en début de nuit, tandis que ceux qu’on fait en fin de nuit sont davantage alimentés par des souvenirs plus lointains.
C’est ce qui se dégage des travaux effectués par la doctorante en neurosciences Claudia Picard-Deland, de la Faculté de médecine de l’UdeM, qui cherchait à comprendre comment les sources de mémoire s’incorporent dans les rêves au cours d’une nuit de sommeil.
Sa recherche, dont les résultats ont été récemment publiés dans la revue Sleep, a été menée à l’Université de Rochester, dans l’État de New York, sous la codirection de Michelle Carr et Wilfred Pigeon, du département de psychiatrie du centre médical de l’Université de Rochester, ainsi que de Tore Nielsen, du Département de psychiatrie et d’addictologie de la Faculté de médecine de l’UdeM.