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Transmission périnatale du VPH: de nouvelles données encourageantes

La transmission du VPH par la femme enceinte au nouveau-né serait peu fréquente, de même que la persistance de l’infection chez le nourrisson.

Une nouvelle étude révèle que, même si l’infection au virus du papillome humain (VPH) est fréquente chez les femmes enceintes, la transmission de la mère au bébé est rare, mais possible, tout comme la persistance de l’infection chez le nouveau-né.

Publiée dans JAMA Pediatrics, cette étude a été dirigée par Helen Trottier, chercheuse au CHU Sainte-Justine et professeure à l’École de santé publique de l’Université de Montréal, et la Dre Marie-Hélène Mayrand, chercheuse au Centre de recherche du CHUM et professeure au Département d’obstétrique-gynécologie de l’UdeM, avec l’apport de Pranamika Khayargoli, étudiante de maîtrise en épidémiologie à l’Université.

L’équipe de recherche a constaté une forte prévalence du VPH vaginal chez les femmes enceintes de sa cohorte (40 %), mais elle n’a détecté que peu de cas de transmission du virus aux nouveau-nés (7 %). Aussi, aucune des infections décelées à la naissance n’a persisté plus de six mois.

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