La campagne de financement «L’heure est brave», lancée devant près de 300 personnes, a un double objectif: recueillir un milliard de dollars et susciter 200 000 gestes d’engagement de ses diplômés.
Au moment où le monde s’inquiète des changements climatiques, de la croissance des inégalités sociales, de la cohabitation humains-machines, de la polarisation politique ou de l’émergence de nouvelles maladies, l’Université de Montréal lance L’heure est brave, la campagne philanthropique la plus ambitieuse de son histoire. Plutôt que d’être découragée par les mauvaises nouvelles qui inondent jour après jour les fils d’actualité, l’Université voit là une occasion de s’engager activement dans la recherche de solutions.
«Un milliard de dollars, c’est l’objectif que se donne l’Université de Montréal pour cette grande opération philanthropique. C’est du jamais vu pour une université francophone ici, au Québec, comme ailleurs. Mais c’est une somme qui est à la hauteur des ambitions que nous avons pour l’un des plus grands établissements universitaires du monde. Nous avons l’expertise de recherche, nous avons les idées. Tout ce qu’il nous manque, ce sont les moyens de les réaliser», a déclaré le recteur de l’UdeM, Daniel Jutras.