Pour aider la relève en santé à soigner les patients atteints de diverses maladies causées par les changements climatiques, la Faculté de médecine de l’UdeM a créé une formation unique et novatrice.
Qui dit crise climatique dit vagues de chaleur, inondations, incendies de forêt… Or, ces évènements météorologiques extrêmes ne sont que la pointe de l’iceberg. En réalité, la crise climatique a des effets sur notre santé au quotidien, sous toutes ses coutures – cardiovasculaire, respiratoire, neurologique, musculosquelettique, néphrologique, gastro-intestinale, alouette!
Mais quels effets au juste? Qui sont les personnes les plus à risque? Comment protéger la santé humaine et celle des écosystèmes? Et quel rôle peut jouer le personnel soignant dans une meilleure prise en charge des patients victimes des aléas du climat?
Toutes ces questions et bien d’autres encore se déclinent dans la série de 10 webinaires Crise climatique et santé planétaire*, conçue par le Groupe Crise climatique et santé planétaire de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal à la suite des résultats d’un sondage mené auprès des médecins affiliés à la faculté: plus de 80 % considèrent comme très important de parler des changements climatiques et de santé planétaire dans leurs cours… bien que la même proportion avoue en savoir très peu sur le sujet.
«La formation est née d’un vrai besoin. Le but est de former nos enseignants et enseignantes quant aux répercussions de la crise climatique sur la santé des populations et, ultimement, de former l’ensemble de la communauté médicale», explique Éric Notebaert, professeur agrégé de clinique au Département de médecine de famille et de médecine d’urgence de l’UdeM et coordonnateur du Groupe Crise climatique et santé planétaire.
Créé au printemps 2022, ce groupe de travail composé de cinq médecins du département – Éric Notebaert, Claudel Pétrin-Desrosiers, Judy Morris, Bernard Mathieu et Mélody Porlier – a le mandat d’outiller la Faculté de médecine en vue d’introduire de façon transversale les enjeux climatiques dans la formation de ses étudiantes et étudiants et celle de son corps enseignant, et de travailler à la réduction de l’empreinte environnementale de tous les milieux d’enseignement associés à la faculté.