Le Campus de l’Université de Montréal en Mauricie a inauguré le nouvel Espace naturel autochtone, un aménagement extérieur visant à valoriser les savoirs traditionnels et à favoriser le dialogue interculturel.
La cérémonie d’inauguration a débuté par des chants traditionnels au tambour interprétés par l’artiste atikamekw Jacques Newashish, qui a aussi prononcé des paroles de sagesse lors de la reconnaissance territoriale.
«Nous espérons que cet espace cocréé devienne un lieu de rencontre pour tous favorisant la réconciliation», a souligné pour sa part Marie-Hélène Girouard, vice-doyenne associée du campus de la Mauricie.
Ce projet est le fruit d’une collaboration entre l’Université de Montréal, le CIUSSS Mauricie-Centre-du-Québec (CIUSSS MCQ), les Centres d’amitié autochtones de Trois-Rivières et de La Tuque, ainsi que plusieurs autres partenaires. Il a pour but de créer un lieu de rencontre pour la communauté universitaire, les professionnels de la santé et les employés du Centre hospitalier affilié universitaire régional (CHAUR), les patients et l’ensemble des citoyens. Pilotée par le Dr Samuel Blain, coordonnateur du Bureau de la responsabilité sociale de la Faculté de médecine de l’UdeM, l’initiative découle du Plan d’action pour favoriser l’accès aux Autochtones aux professions de la santé.
L’aménagement comprend notamment un jardin circulaire de sept mètres de diamètre intégrant des plantes médicinales traditionnelles, un totem en cèdre et deux œuvres inspirées des traditions et légendes autochtones.
Michel Durand-Nolett, fondateur du Bureau environnement et terre d’Odanak, a présenté les différentes plantes sélectionnées, tandis que l’étudiante en médecine Abhinaya Ramasamy et l’accompagnatrice en sécurisation culturelle du Bureau de collaboration autochtone du CIUSSS MCQ Ariane Clary ont détaillé la programmation d’activités prévue dans cet espace.
La cérémonie s’est conclue par un buffet préparé par le chef cuisinier abénaquis Jacques Watso, mettant en valeur des mets inspirés des traditions autochtones, et par la projection de vidéos relatant la démarche artistique des œuvres présentées.
L’Espace naturel autochtone sera également doté d’une composante virtuelle accessible par codes QR, permettant aux visiteurs d’approfondir leurs connaissances sur les plantes médicinales et les traditions autochtones.