Dans le cerveau, les endocannabinoïdes jouent un rôle clé dans la prise alimentaire et la dépense énergétique. Moduler l’effet de ces molécules pourrait permettre de lutter contre l’obésité.
Depuis des années, Stephanie Fulton, professeure de nutrition à la Faculté de médecine de l’UdeM et chercheuse au Centre de recherche du CHUM (CRCHUM), et son équipe décortiquent les mécanismes neuronaux qui contrôlent la motivation alimentaire et celle liée à l’activité physique ainsi que l’influence du métabolisme sur l’humeur. Leur dernière découverte va dans ce sens.
Dans la revue Nature Communications, David Lau, doctorant dans son laboratoire, et Stéphanie Tobin, ancienne stagiaire postdoctorale, premiers coauteurs de l’étude, montrent que le contrôle du poids se joue largement dans le noyau accumbens, une région du cerveau riche en endocannabinoïdes et active notamment dans la régulation de la récompense alimentaire et l’activité physique.