L’UdeM a célébré les réalisations marquantes de sa communauté scientifique au cours de la cérémonie annuelle Bravo Recherche, tenue le 6 mai.

À l’occasion de la cérémonie Bravo Recherche 2025, l’Université de Montréal a mis en lumière l’excellence de ses chercheuses et chercheurs et de leurs réalisations, qui rayonnent bien au-delà des murs de l’établissement. Cette célébration annuelle rend hommage à une communauté scientifique dynamique, dont les travaux, qu’ils relèvent du droit, de l’histoire, de la santé, des sciences naturelles ou de la technologie, contribuent à faire avancer la société et à répondre aux grands défis contemporains.
Au cours de cette soirée, l’Université a souligné les renouvellements de chaires de recherche du Canada (10) et de chaires philanthropiques (12), l’obtention de subventions majeures (28), de chaires philanthropiques (10), de prix québécois (22), de prix canadiens (35) et de prix internationaux (14).
Les réalisations d’un chercheur de la Faculté de médecine a retenu l’attention d’UdeMnouvelles :
Yves Brun, professeur titulaire au Département de microbiologie, infectiologie et immunologie, a obtenu une subvention majeure du Fonds de recherche biomédicale du Canada et du Fonds d’infrastructure de recherche en sciences biologiques.
Qu’est-ce qui vous a valu cette importante subvention?
Nous avons réuni une équipe possédant une expertise reconnue en microbiologie, microscopie, chimie médicinale et intelligence artificielle [IA], composée de professeures et professeurs ayant déjà collaboré avec succès par le passé. Nous avons également démontré de manière convaincante que la combinaison de nos approches à haut débit et des méthodes d’IA offrait un fort potentiel pour découvrir de nouveaux antibiotiques avec de nouveaux mécanismes d’action.
Que vous permettra d’accomplir cette subvention?
Cette subvention nous permettra de créer une plateforme expérimentale capable de produire de grandes quantités de données d’entraînement, riches en informations, afin d’aider les modèles d’intelligence artificielle à apprendre quels types de composés chimiques pourraient présenter une activité antibiotique. Nous validerons ensuite ces prédictions en laboratoire pour en améliorer la précision. Enfin, lorsque des composés prometteurs seront ciblés – par l’IA ou par des expériences –, nous poursuivrons leur développement à l’aide d’approches en chimie médicinale.