La molécule UM171, mise au point à l’UdeM, pourrait être approuvée en Europe pour traiter les cancers du sang chez les patients sans donneur compatible. Une étape majeure vers la commercialisation.
Il y a quelques années, l’espoir était mince pour les personnes atteintes d’hémopathies malignes nécessitant une greffe de cellules souches. Aujourd’hui, grâce aux travaux de Guy Sauvageau, professeur titulaire au Département de médecine, et d’Anne Marinier, professeure sous octroi titulaire au Département de pharmacologie et physiologie, et tous deux chercheurs à l’Institut de recherche en immunologie et en cancérologie (IRIC) de l’Université de Montréal, de nouvelles options de traitement font graduellement leur entrée sur le marché. Experts respectivement en génétique moléculaire des cellules souches et en chimie médicinale, les deux scientifiques sont à l’origine de la molécule UM171, découverte en 2014.
Dix ans plus tard, le Comité des médicaments à usage humain de l’Agence européenne des médicaments recommande l’approbation du Zemcelpro®, premier et seul traitement autorisé pour les adultes atteints d’hémopathies malignes nécessitant une greffe de cellules souches allogéniques lorsqu’aucun autre type de cellules de donneur appropriées n’est disponible. La décision de la Commission européenne est attendue d’ici la fin de l’été. Une approbation au Canada et aux États-Unis pourrait suivre.