Marion Pichette: démocratiser l’ergothérapie

Marion Pichette | Crédit : Courtoisie

Nouvellement diplômée de la Faculté de médecine, Marion Pichette a toujours accordé une importance particulière à la valorisation du domaine qui la passionne.

«J’ai trouvé ma voie et je suis très fière de l’avoir trouvée après autant d’années d’études.»

Voilà le sentiment qui habite Marion Pichette alors qu’elle a récemment terminé le continuum baccalauréat-maîtrise en ergothérapie à l’Université de Montréal, à l’aube de ses 30 ans.

Car la diplômée a d’abord fait un baccalauréat en psychologie, un certificat en criminologie ainsi qu’un certificat en biologie avant de découvrir l’ergothérapie, un peu par hasard.

«J’ai toujours voulu travailler avec l’humain, la relation d’aide m’intéressait beaucoup. Mais les domaines plus connus, comme la médecine ou la pharmacie, concordaient moins avec mes désirs. Je me demandais vraiment ce que j’allais faire comme métier. Et puis, ma mère, qui travaille dans le système de la santé, m’a fait rencontrer une ergothérapeute qui m’a expliqué son rôle et ça m’a tout de suite plu», raconte-t-elle.

Cette méconnaissance répandue de la profession, l’étudiante en a fait son cheval de bataille.