Une étude remet en question l’hypothèse d’une suppression du système vestibulaire pour expliquer l’absence de vertiges chez les danseuses et danseurs expérimentés qui effectuent des pirouettes.
Comment font les danseuses et les danseurs expérimentés pour enchaîner les pirouettes sans chanceler ni ressentir de vertiges?
Selon la principale théorie scientifique à ce sujet, ils auraient développé une capacité de «suppression généralisée de la signalisation vestibulaire». En d’autres termes, ils pourraient volontairement ignorer les signaux provenant du système vestibulaire, cette partie de l’oreille interne responsable de la détection des mouvements de la tête et du maintien de l’équilibre.
Mais est-ce bien le cas?
C’est ce qu’a vérifié Karina Moïn-Darbari, de l’École d’orthophonie et d’audiologie de la Faculté de médecine de l’UdeM, dans son projet de doctorat réalisé sous la direction des professeurs François Champoux et Maxime Maheu. Les résultats de ses travaux ont été publiés dans la revue NeuroReport.



