Des chercheurs de la Faculté étudient l’efficacité d’un teeshirt biométrique pour reconnaître les convulsions épileptiques.
L’épilepsie touche environ un pour cent de la population mondiale, ce qui en fait la maladie neurologique chronique la plus répandue. Elle se manifeste par des crises d’intensité très variable. Certaines passent presque inaperçues, tandis que d’autres, plus spectaculaires, se caractérisent par des convulsions et une perte de conscience.
Ces crises résultent d’une décharge électrique excessive dans le cerveau, un «orage neuronal» qui peut, dans les cas les plus graves, perturber la respiration et entraîner une mort subite. Outre ce risque, fréquentes sont les blessures – voire les fractures – causées par les chutes lors des crises.
Les médicaments anticrises constituent la première ligne de traitement. Mais ils sont efficaces chez seulement deux tiers des personnes atteintes. Dans certains cas précis, une chirurgie peut être envisagée pour retirer la zone du cerveau responsable des crises, mais cette option ne s’applique qu’à un nombre limité de patients. Pour les autres, les crises persistent malgré tous les traitements disponibles.
C’est pourquoi la recherche explore désormais d’autres avenues: détecter ou même prédire les crises d’épilepsie pour éviter les blessures collatérales.
C’est un des thèmes des programmes de recherche du Dr Dang Khoa Nguyen et d’Élie Bou Assi, tous deux professeurs au Département de neurosciences de la Faculté de médecine de l’UdeM et chercheurs au Centre de recherche du CHUM.



