Au terme d’un travail d’espionnage qui s’est échelonné sur plusieurs décennies, deux chercheuses montréalaises viennent d’intercepter des messages bien particuliers. Il s’agit de signaux envoyés par des organes greffés et qui incitent le corps du receveur… à les attaquer. En bloquant ces messages, les scientifiques espèrent maintenant réduire la fréquence des rejets.
C’est le grand problème des greffes d’organes : le système immunitaire considère parfois le nouvel arrivant comme un intrus et l’attaque. Malgré toutes les stratégies développées pour l’empêcher, une greffe sur dix se conclut ainsi par un rejet. Or, deux chercheuses québécoises viennent de faire une découverte étonnante : le système immunitaire ne prend pas cette décision d’attaquer pour rien. C’est l’organe greffé lui-même qui l’incite à le faire.