Les personnes ayant immigré au Canada et qui sont sans emploi sont plus à risque d’être atteintes de maladies chroniques que les personnes nées au pays. Et ce risque touche encore plus les immigrées qui n’ont pas de travail.
C’est ce qu’indiquent les résultats de l’analyse de biomarqueurs de maladies chroniques effectuée à partir d’échantillons sanguins de près de 2500 Canadiens ‒ dont le quart étaient immigrés.
« Des études ont déjà montré que la santé des personnes qui immigrent en Amérique du Nord décline au fil des ans et finit par se comparer à celle des personnes qui y sont nées, commente Malek Batal, professeur titulaire au Département de nutrition, qui a contribué à l’étude. On ne sait pas encore tout à fait pourquoi, outre les changements alimentaires et d’habitudes de vie qui sont scientifiquement documentés. »