Les doyens et doyennes des quatre facultés de médecine annoncent avec un profond regret un retard de diplomation pour plus de la moitié des finissantes et finissants des programmes de médecine du Québec. Ce report aura des répercussions directes sur l’organisation des soins dans les milieux cliniques, dès le 1er juillet 2026, date prévue de l’entrée en fonction des nouveaux médecins résidents et résidentes.
Depuis cinq semaines, les facultés de médecine du Québec s’efforcent de maintenir, tant bien que mal, une partie de la formation médicale, notamment pour les étudiantes et étudiants de première et deuxième année en préclinique. Malgré ces efforts, la suspension quasi totale des stages cliniques depuis le 15 septembre limite gravement notre capacité à former adéquatement la relève.
Nous sommes pleinement conscients des conséquences que cette situation entraîne pour nos étudiantes et étudiants, qui ont travaillé avec acharnement pour atteindre ce jalon crucial, ainsi que pour les patients et leurs familles. Nous partageons leurs préoccupations et leur inquiétude, et nous réaffirmons notre engagement à limiter autant que possible les effets de ce retard. Toutefois, sans l’engagement des médecins enseignants et enseignantes, il devient impossible de remplir pleinement notre mission.
Nous lançons un appel pressant au gouvernement et aux fédérations médicales : il est impératif de résoudre rapidement ce conflit afin que nos étudiantes et étudiants puissent reprendre leur formation et que la population québécoise puisse compter sur une relève médicale compétente et disponible.



