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Une équipe de l’IRIC identifie 220 nouveaux antigènes tumoraux exclusifs aux cellules cancéreuses, ouvrant la voie à des vaccins pour le traitement de deux types de cancer.
L’équipe de Claude Perreault, professeur titulaire au Département de médecine à la Faculté de médecine de l’UdeM et directeur de l’Unité de recherche en immunobiologie de l’IRIC, a identifié de nouveaux antigènes tumoraux qui pourraient mener au développement de vaccins pour le traitement de deux cancers : le mélanome et le cancer du poumon non à petites cellules.
Pour y arriver, l’équipe menée par la doctorante Anca Apavaloaei a adopté une approche non biaisée qui examine l’ensemble du matériel génétique, y compris l’ADN qualifié de « poubelle » parce qu’il ne code pour aucune protéine connue. Le travail, fruit de collaborations avec la compagnie Epitopea, l’Université McGill, l’Université de Liège et l’Université de Lausanne, fait l’objet d’une publication dans le journal Nature Cancer.
Les antigènes tumoraux non mutés: des cibles exploitables pour l’immunothérapie
Pauline Garcia et Maya Sottolichio analysent cet été le fonctionnement de cellules musculaires impliquées dans une maladie rare, mais bien présente au Québec: la dystrophie myotonique de type 1.
La région du Saguenay–Lac-Saint-Jean abrite un paradoxe scientifique: une maladie neuromusculaire rare y est étonnamment fréquente. La dystrophie myotonique de type 1 (DM1), qui affecte généralement une personne sur 8000 dans le monde, touche ici environ une personne sur 475. Cette concentration exceptionnelle, due à un phénomène appelé l’effet fondateur, transforme la région en un terrain d’étude unique pour les chercheurs.
Une équipe de recherche dirigée par Nicolas Dumont, professeur agrégé de l’École de réadaptation de la Faculté de médecine de l’UdeM, s’affaire depuis quelques années à mieux comprendre la maladie afin de trouver des pistes de traitement. Au sein de cette équipe, on retrouve la postdoctorante Pauline Garcia et Maya Sottolichio, étudiante de deuxième année au Département de microbiologie, infectiologie et immunologie, qui poursuivront ces travaux au Centre de recherche Azrieli du CHU Sainte-Justine.
Plongée au cœur de la dystrophie myotonique de type 1: une recherche qui respire l’espoir
Le professeur Shady Rahayel reçoit deux subventions de la Fondation Michael J. Fox pour mettre au point des biomarqueurs d’IRM qui aideront à mieux comprendre et à détecter la maladie de Parkinson.
Shady Rahayel, professeur adjoint au Département de médecine de l’Université de Montréal et chercheur en imagerie cérébrale au Centre d’études avancées en médecine du sommeil de l’Hôpital du Sacré-Cœur-de-Montréal, vient d’obtenir deux subventions totalisant 1,77 M$ de la Fondation Michael J. Fox.
Ces financements sur deux ans s’inscrivent dans le programme de développement de biomarqueurs d’IRM pour la maladie de Parkinson. Ils visent à faire progresser les outils d’imagerie qui permettront de mieux comprendre les mécanismes menant à la maladie et de la reconnaître plus tôt, avant même l’apparition de symptômes cliniques.
Shady Rahayel obtient 1,77 M$ pour accélérer le diagnostic de la maladie de Parkinson
Georges Desrosiers, professeur de médecine sociale et préventive à l’École de santé publique de l’Université de Montréal, est décédé le 27 juin.
Professeur retraité du Département de médecine sociale et préventive (DMSP) de l’Université de Montréal, Georges Desrosiers a été une figure fondatrice de la santé publique au Québec.
Diplômé de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal et titulaire d’une maîtrise en administration hospitalière, M. Desrosiers exerce la médecine générale dès le milieu des années 50 et occupe des postes de directeur médical dans le réseau de la santé jusqu’en 1974. En 1973, il devient professeur à la Faculté de médecine de l’UdeM. De 1973 à 1981, il est le premier directeur du DMSP, en plus d’assurer la direction scientifique du programme de maîtrise en santé communautaire. Georges Desrosiers poursuit par la suite sa carrière professorale au sein du DMSP. En 1998, une année après sa retraite, il reçoit de l’Université la distinction de professeur émérite.
Georges Desrosiers a combiné son expertise professionnelle en santé publique avec un profond dévouement à la documentation de l’histoire de ce domaine. Ses travaux ont porté sur le développement des établissements de santé publique au Québec, l’enseignement de la santé publique et l’évolution des services de santé dans la province du XIXe au XXe siècle. Parmi ses ouvrages les plus remarquables, citons: Histoire du Service de santé de la ville de Montréal (1865-1975), Enseignement et recherche en santé publique: l’exemple de la Faculté de médecine et de l’École d’hygiène de l’Université de Montréal (1911-2006) (avec Benoît Gaumer), ainsi que l’histoire des 40 premières années du DMSP dans Histoire du Département de médecine sociale et préventive de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal (1970-1993).
Grâce à ces travaux, le professeur Desrosiers a contribué à préserver la mémoire des personnes et des établissements qui ont façonné la santé publique au Québec pendant plus de 150 ans.
On se souviendra de Georges Desrosiers non seulement pour ses réalisations universitaires, mais aussi pour son mentorat et son engagement à promouvoir l’éducation et la pratique professionnelle en santé publique. Son héritage se perpétue à travers les générations d’étudiants et de professionnels qu’il a inspirés et le département qu’il a contribué à façonner à ses débuts.
In memoriam: Georges Desrosiers
Deux doctorantes de la Faculté figurent parmi les lauréats des bourses Vanier 2024-2025 et deux stagiaires postdoctoraux obtiennent une bourse Banting.
Deux doctorantes obtiennent ainsi une bourse Vanier de 50 000 $ par année pour une durée de trois ans, tandis que deux stagiaires postdoctoraux recevront une bourse Banting d’une valeur de 70 000 $ par année durant deux ans. Ces bourses sont remises par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH), le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) ou les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC).
Bourses d’études supérieures du Canada Vanier
La doctorante à l’École de kinésiologie et des sciences de l’activité physique Valérie Chauvin obtient une bourse des IRSC pour sa thèse Dynamique entre l’insécurité alimentaire, les habitudes de vie et le rétablissement chez les personnes ayant des troubles psychotiques.
Tatiana Dib, qui étudie au doctorat à l’École de réadaptation, se voit remettre une bourse des IRSC pour sa thèse Efficacité du Wheelchair Skills Training Program pour améliorer la mobilité en fauteuil roulant manuel des enfants et des jeunes: un essai randomisé contrôlé.
Bourses postdoctorales Banting
Le postdoctorant au Département de médecine Cristian Groza obtient une bourse des IRSC pour sa thèse intitulée Enabling sensitive genome-wide associations of structural variants with disease traits using a Quebec pangenome.
Le résident en neurochirurgie David Bergeron a quant à lui été classée 1er parmi les 215 demandes évaluées par le comité de sélection des IRSC, pour son projet intitulé Interface cerveau-moelle épinière pour restaurer le mouvement du membre supérieur après un AVC sous-cortical.
Bourses Vanier et Banting 2024-2025: 2 étudiantes et 2 étudiants de la Faculté se distinguent
Après environ 15 ans de recherche, l’équipe du professeur Sylvain Chemtob a mis au point une molécule qui a montré un potentiel remarquable dans la prévention de la prématurité chez la souris.
Chaque année, 15 millions de bébés naissent prématurément à travers le monde. Pour ces enfants, chaque jour supplémentaire de gestation peut avoir des répercussions décisives sur leur santé et leur qualité de vie. Aujourd’hui, une équipe de recherche présente, dans un article récemment publié dans la revue EMBO Molecular Medicine, une solution efficace et abordable pour prévenir ces naissances précoces.
France Côté, doctorante à l’Université de Montréal, sous la direction du Dr Sylvain Chemtob, professeur titulaire au Département de pédiatrie de la Faculté de médecine de l’UdeM et chercheur au Centre de recherche Azrieli du CHU Sainte-Justine, s’appuie sur les découvertes pionnières de la biochimiste Christiane Quiniou. Celle-ci a été la première à concevoir des peptides ciblant le récepteur de l’interleukine-6 (IL-6), une cytokine essentielle à l’immunité innée, également impliquée dans le déclenchement des accouchements prématurés. L’équipe a ainsi mis au point un peptide, nommé HSJ633, qui pourrait transformer la prise en charge de la prématurité.
Naissances prématurées: une découverte qui fait avancer la science
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