Faculté de médecine
Revue de presse
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Le professeur Malek Batal représentera le Canada au sein du Groupe d’experts de haut niveau sur la sécurité alimentaire et la nutrition du Comité de la sécurité alimentaire mondiale des Nations unies.
Le Groupe d’experts de haut niveau sur la sécurité alimentaire et la nutrition (HLPE-FSN) réunit 15 spécialistes de renommée internationale chargés d’éclairer, par des avis scientifiques indépendants, les politiques et les décisions du Comité de la sécurité alimentaire mondiale des Nations unies.
Sélectionnés à l’issue d’un processus rigoureux, les membres du comité directeur du HLPE-FSN guident les travaux du Groupe pour la période 2025-2027. Leur mandat: renforcer la pertinence scientifique et stratégique des actions menées à l’échelle de la planète en matière de sécurité alimentaire et de nutrition. Malek Batal, professeur titulaire au Département de nutrition de la Faculté de médecine de l’UdeM et au Département de médecine sociale et préventive de l’ESPUM, représentera le Canada au sein de ce groupe.
Malek Batal siégera au groupe d’experts sur la sécurité alimentaire et la nutrition
L’entrée en vigueur de la loi 2 provoque depuis quelques jours de fortes réactions au sein de la communauté des professionnels de la santé, y compris chez les étudiantes et étudiants en médecine et le personnel enseignant dans nos universités. Nous sommes, nous aussi, préoccupés par la manière dont les dispositions de la loi seront déployées à l’avenir dans nos facultés de médecine. Nous nous inquiétons de l’effet de ces mesures sur le climat de travail et d’apprentissage dans nos milieux de formation.
La loi 2 met en place un régime complexe qui exige un examen serré, notamment en ce qui concerne la contribution des médecins en exercice à la recherche et à la formation de la relève médicale qui est au cœur de notre mission universitaire. Nous évaluons actuellement les répercussions potentielles de cette loi sur notre mission d’enseignement et de recherche, tout en poursuivant nos représentations auprès des instances gouvernementales afin d’assurer un environnement propice à la formation de la relève médicale, dans le respect de notre autonomie de gouvernance universitaire.
En attendant, les activités ont repris dans les milieux de formation. Nous tenons à saluer la résilience dont a fait preuve la communauté étudiante au cours des dernières semaines. Si nos plans de relance ont pu être mis en oeuvre depuis lundi dans les milieux de formation, c’est aussi grâce à la contribution des membres de nos corps professoral et enseignant, pierres angulaires de nos programmes de formation et sur qui nous avons pu compter pour mettre sur pied les plans de relance. Leur dévouement, dans un contexte de grande incertitude, mérite notre reconnaissance et notre appui.
Ensemble, nous mettons tout en œuvre pour atténuer les conséquences du conflit des dernières semaines sur le parcours de nos étudiantes et étudiants et pour que les conditions soient réunies pour une poursuite de nos activités de façon harmonieuse.
Nous réaffirmons notre engagement à soutenir nos communautés enseignantes et étudiantes dans leurs activités d’enseignement et d’apprentissage. Il est essentiel que les facultés de médecine demeurent des lieux de collaboration, de respect et de dialogue, où l’enseignement est valorisé et reconnu. Nous remercions nos collègues médecins enseignants de continuer de transmettre leur savoir avec passion et rigueur. Leur rôle est plus crucial que jamais, et nous leur exprimons notre empathie sincère en cette période de turbulence.
Nous croyons profondément à une formation médicale de qualité qui s’inscrit dans le respect des valeurs fondamentales de notre système de santé. Il ne peut y avoir de médecine sans enseignement et nous plaidons pour une reconnaissance pleine et entière de cette mission essentielle.
Sophie D’Amours, rectrice, Université Laval
Daniel Jutras, recteur, Université de Montréal
Jean-Pierre Perreault, recteur, Université de Sherbrooke
Deep Saini, recteur et vice-chancelier, Université McGill
Dre Marie Arsenault, doyenne, Faculté de médecine, Université Laval
Dr Patrick Cossette, doyen, Faculté de médecine, Université de Montréal
Dre Lesley Fellows, doyenne, Faculté de médecine, Université McGill
Dr Louis Valiquette, doyen, Faculté de médecine, Université de Sherbrooke

Préoccupées par le climat ambiant, les facultés de médecine du Québec réitèrent leur engagement auprès de leurs communautés
La science du sommeil révèle que la frontière entre les rêves et la réalité est très poreuse. Les images que nous voyons s’invitent dans nos songes, mais l’influence ne s’arrête pas là…
Octobre. La saison des frissons. Le temps de s’emmitoufler dans une couverture devant la télévision pour s’offrir une bonne frousse. Tueurs masqués, créatures des ténèbres, esprits malveillants, geysers d’hémoglobine: l’imaginaire des films d’horreur a de quoi ravir les téléspectateurs avides d’épiderme hérissé.
Mais d’autres diront: «Les films d’horreur, ce n’est pas pour moi, j’en fais des cauchemars!»
Est-ce seulement une expression? Que se passe-t-il vraiment dans notre cerveau quand nous visionnons des images d’épouvante avant de dormir? Pourquoi certaines scènes s’invitent-elles dans nos rêves ou, plutôt, dans nos cauchemars?
Michelle Carr, professeure au Département de psychiatrie et d’addictologie de la Faculté de médecine de l’UdeM et chercheuse au Centre d’études avancées en médecine du sommeil de l’Hôpital du Sacré-Cœur-de-Montréal, s’intéresse à ce lien fascinant entre cinéma, émotions et rêves.
Les films d’horreur peuvent-ils vraiment hanter nos nuits?
L’engagement étudiant a été récompensé au Gala Forces Avenir 2025 et la Faculté de médecine s’est démarquée grâce à ses trois finalistes.
Le 27e Gala Forces Avenir, qui a eu lieu le 14 octobre au Capitole de Québec, a révélé autant de projets aux retombées positives pour la société que de personnalités d’influence qui désirent améliorer le monde. Chaque année, Forces Avenir récompense des projets et des personnalités qui se démarquent par la portée de leurs actions dans la collectivité.
Félicitations aux personnalités et projets Avenir du Gala 2025 qui stimulent, encouragent et valorisent l’engagement étudiant à l’Université de Montréal!
Rania El Ghayour
En 2024, elle fonde Students vs Cancer, mobilise 15 étudiants et étudiantes et amasse 13 500 $. Elle participe à plusieurs campagnes de sensibilisation et devient même conférencière TEDx. Son but: devenir médecin chercheuse pour que plus aucun enfant n’affronte seul le cancer. Rania El Ghayour est une étudiante qui par ses actions souhaite tracer la voie vers une médecine plus humaine, plus engagée et solidaire.
Association of Women Surgeons, section du campus principal de l’UdeM
Mentorat, conférences virtuelles, ateliers et congrès annuel (qui a, l’an dernier, attiré 80 étudiantes) sont quelques exemples d’activités mises sur pied par l’AWS et qui permettent d’aborder des sujets importants pour les femmes, comme la conciliation travail-famille. Sur son compte Instagram, suivi par 1600 personnes, l’AWS présente chaque semaine le portrait d’une chirurgienne inspirante, en plus de proposer un balado, dont 28 épisodes ont été diffusés jusqu’à présent, ainsi qu’un journal scientifique où les femmes sont mises en lumière. L’Association appuie aussi différentes causes.
Cœurs en visite
Première initiative étudiante canadienne du genre, Cœurs en visite fait le pont entre ces établissements et le milieu scolaire en menant des activités de sensibilisation en vue de recruter toujours plus de bénévoles. Un projet qui fait des petits, puisque, en plus des sections montréalaises, les organisateurs s’apprêtent à en lancer de nouvelles à Québec et Sherbrooke. Lauréat d’un prestigieux prix Hippocrate, le collectif organise également des ateliers ludiques ponctuels pour apporter du réconfort et de la joie dans les moments difficiles.
Pour connaître les autres récipiendaires de l’UdeM
Une personnalité et deux projets inspirants de la Faculté se démarquent au Gala Forces Avenir
Chères étudiantes, chers étudiants,
Chères professeures, chers professeurs,
Chers membres de la communauté facultaire,
À la suite suite de l’adoption de la Loi 2 par le gouvernement du Québec, nous vous informons que les activités d’enseignement ont repris ce matin dans notre programme de médecine.
Nous sommes conscients que la situation demeure difficile pour toutes et tous. Nous tenons d’abord à souligner les efforts et la résilience dont ont fait preuve les étudiantes et étudiants au cours des dernières semaines, ainsi que la contribution essentielle de nos professeures et professeurs pour assurer la continuité et l’excellence de la formation.
Nous réitérons notre profonde reconnaissance à l’égard de l’ensemble des membres de la communauté facultaire pour leur engagement envers la formation médicale à l’Université de Montréal et réaffirmons notre volonté de maintenir un dialogue ouvert et respectueux avec chacune et chacun d’entre vous.
- Pour consulter le texte de la Loi 2.
- Vous trouverez également un résumé des dispositions relatives à l’enseignement universitaire préparé par nos services juridiques.
Soyez assurés que nous mettons tout en œuvre pour limiter les impacts de cette situation inédite et vous accompagner au mieux durant cette période d’incertitude.
Merci pour votre compréhension et votre confiance,
Patrick Cossette
Doyen
Reprise des activités d’enseignement en médecine
Depuis le 15 septembre, la très grande majorité des stages cliniques des externes sont à l’arrêt, tandis que la formation préclinique est fortement perturbée. Cette situation sans précédent touche de plein fouet nos étudiantes et étudiants, mais aussi l’ensemble de notre communauté facultaire.
Je sais à quel point la situation est éprouvante pour nos étudiantes et étudiants. Elle bouscule leurs plans, leurs études, leurs rêves. Soyez assurés que nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour en atténuer les effets et pour qu’un règlement survienne le plus tôt possible. Depuis le début du conflit, qui fait grand bruit dans les médias, nous sommes en communication constante avec la communauté étudiante et multiplions les représentations auprès des instances gouvernementales et des fédérations médicales afin que chacune et chacun puisse poursuivre son parcours dans les meilleures conditions possibles.
Les doyennes et doyens des quatre facultés de médecine du Québec ont d’ailleurs publié une déclaration commune, réaffirmant leur engagement envers la relève et appelant à une résolution rapide du conflit.
Avancer malgré tout
Malgré la situation, la Faculté continue d’aller de l’avant et d’innover en formation et en recherche en santé. Voici deux initiatives qui en témoignent :
D’abord, un don majeur de 4 M$ de Power Corporation du Canada appuiera la création d’un milieu d’apprentissage unique en médecine de première ligne, ancré dans les communautés et en phase avec notre mission de responsabilité sociale.
Ensuite, deux nouveaux projets verront le jour :
- Un campus délocalisé dans les Laurentides, qui accueillera des étudiantes et étudiants en médecine et en pharmacie. La Faculté de médecine y recevra sa première cohorte à l’automne 2026.
- Un nouveau groupe de médecine de famille universitaire (GMF-U) affilié à l’UdeM, situé au CLSC de Montréal-Nord-Est. Il s’agira du 21e GMF-U à rejoindre la grande famille de l’Université de Montréal.
Enfin, nos équipes en pédagogie se penchent sur la génération Z, ces futurs médecins que nous formons aujourd’hui, pour comprendre leurs valeurs, leurs forces et leurs besoins. Cette réflexion nous aide à adapter nos approches en enseignement et à nourrir l’idéal de nos étudiantes et étudiants qui, avec leur dynamisme, leur humanisme et leur sens de l’équité, rêvent de changer le monde pour le mieux!
Ces projets illustrent bien notre volonté de maintenir le cap et de préparer une relève compétente, engagée et prête à faire face aux défis du système de santé.
Dans ces moments d’incertitude, il est essentiel de se rappeler ce qui nous unit : la passion de former, de soigner et d’innover. Continuons d’avancer, dans la confiance et la résilience.
Patrick Cossette, doyen
Suspension de l’enseignement médical : une situation éprouvante pour nos étudiantes et étudiants
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