Faculté de médecine
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La Faculté de médecine de l’UdeM et Power Corporation du Canada donneront un nouvel élan à la formation et à la recherche en médecine de première ligne grâce à un don majeur de quatre millions.
Un don de quatre millions de dollars de Power Corporation du Canada à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal permet d’instaurer un fonds pour l’enseignement et la recherche en médecine de première ligne. En appui à la mission de responsabilité sociale de la faculté, ce fonds soutiendra la mise en place d’un nouveau milieu de formation clinique unique, à proximité du pavillon du centre-ville. Les soins interprofessionnels qui y seront offerts ouvriront la voie à des approches novatrices auprès des communautés vulnérables.
Power Corporation du Canada investit dans l’avenir de la médecine de première ligne
Le 9 octobre, le Bureau d’aide Point de repère et les Relations internationales de la Faculté de médecine ont accueilli une quarantaine d’étudiantes et étudiants internationaux des cycles supérieurs pour une soirée de réseautage au Panoramed.
Cet événement, qui s’est tenu en français et en anglais, visait à faire connaître les ressources et les services offerts à la communauté internationale ‒ le Bureau d’aide Point de repère (BAPR), le Service à la vie étudiante, Bureau du respect de la personne ‒ et à favoriser les échanges entre étudiantes et étudiants souvent répartis dans différents centres de recherche.
La vice-doyenne aux sciences fondamentales, Hélène Girouard, a profité de l’occasion pour souhaiter la bienvenue aux participantes et participants, les invitant à s’ouvrir à tout ce que Montréal, ville multiculturelle et vibrante, a à offrir.
Le BAPR rappelle l’importance d’organiser ce type d’activités afin de créer un sentiment d’appartenance, de briser l’isolement et de renforcer les liens entre la communauté étudiante et le corps professoral.
« L’événement était formidable et parfaitement adapté à la communauté internationale, car il se déroulait à la fois en anglais et en français. J’ai beaucoup aimé la séance de réseautage et le brise-glace, qui m’ont permis de rencontrer de nouvelles personnes du programme. » ‒ témoignage tiré du sondage post-événement

Un réseautage convivial pour la communauté internationale étudiante
Les professeurs Jean-Yves Frappier et Nicholas Chadi sont récompensés par les Directeurs de pédiatrie du Canada pour leur leadership exemplaire et leur contribution à la santé des jeunes.
Les professeurs de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal Jean-Yves Frappier et Nicholas Chadi reçoivent le Prix du leadership académique 2025, décerné par les Directeurs de pédiatrie du Canada. Cette distinction souligne l’apport remarquable de cliniciennes et cliniciens au développement de la pédiatrie et leur engagement pour des soins empreints d’humanité, adaptés aux besoins des jeunes patients.
Jean-Yves Frappier et Nicholas Chadi sont lauréats du Prix du leadership académique 2025
Le dimanche 19 octobre, près de 400 étudiants et étudiantes ont franchi un pas décisif dans leur vie, devant leurs proches réunis au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts : celui de revêtir, pour la première fois, leur sarrau blanc.
Dans une atmosphère empreinte de fierté et d’émotion, ces futurs médecins de l’UdeM ont prêté serment d’une seule voix, sous les regards émus de leurs parents, amis et mentors. Cette cérémonie, bien plus qu’une simple tradition, marque le début de leur parcours en médecine.
La parole aux étudiantes et étudiants : la symbolique du sarrau et le serment d’engagement
La parole aux étudiantes et étudiants : défis d’avenir et «si votre sarrau pouvait parler…»
Animé par le Dr Benoît Deligne, vice-doyen aux études médicales de premier cycle, et la Dre Marie-Hélène Girouard, vice-doyenne associée au Campus de l’Université de Montréal en Mauricie, l’événement cristallise l’engagement profond de cette nouvelle génération de soignantes et soignants envers la profession et la population.
Le doyen de la Faculté, le Dr Patrick Cossette, a ouvert le bal en rappelant l’importance du moment et la portée symbolique du sarrau:
Je me souviens de mes premiers stages, de mes premières gardes, où j’ai porté le sarrau pour la première fois. C’est à ce moment où on a l’impression de devenir un vrai médecin! Et c’est exactement ce que symbolise cette cérémonie : en revêtant le sarrau, vous endossez officiellement le rôle de médecin. Mais ce privilège vient aussi avec des responsabilités. Les attentes à votre égard seront très élevées. Vous devrez faire preuve de professionnalisme, agir avec diligence et mettre vos compétences au service de vos patients et de la société.
Dr Patrick Cossette
L’invitée d’honneur, la Dre Ouanessa Younsi, professeure adjointe de clinique au Département de psychiatrie et d’addictologie, psychiatre à l’Hôpital du Sacré-Cœur-de-Montréal du CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal, mais aussi autrice et poète, a invité les étudiantes et étudiants à réfléchir à sa relation à la souffrance et à la vulnérabilité :
Comme étudiante et étudiant, on commence habituellement par Voir pleinement la souffrance et endurer les séquelles d’avoir vu, mais rapidement, pour se protéger de toutes les émotions que l’on traverse en côtoyant la mort et la maladie chaque jour. Vous [finirez] probablement par Prétendre qu’elle est quelque chose d’autre – prévisible, respectable, ultimement guérissable, spirituellement enrichissante, bref quelque chose qui arrive aux autres. Le défi, c’est d’endurer la [souffrance], et de voir les patients non pas comme des cas intéressants, mais comme des humains au bord de la mort et qui vous demandent de les voir et de les entendre.
Dre Ouanessa Younsi
Les représentants des classes de Montréal et de Mauricie, Wenbo Chen et Alexis Roy, ont amené leurs pairs à réfléchir à la symbolique du sarrau et à son rôle dans la construction de leur identité professionnelle.
Chacun de nos parcours possède une valeur qui lui est propre, empreinte de richesses culturelles et d’authenticité. Pourtant, au bout du compte, nous recevons tous le même sarrau blanc. (…) D’un point de vue étudiant, je crois qu’on peut percevoir cette parité de sarraus comme une responsabilité commune : celle de s’entraider, de veiller les uns sur les autres et de préserver l’esprit de cohorte.
Wenbo Chen et Alexis Roy
La Faculté a profité de l’occasion pour remettre deux Prix Vu-Lê VanAnh, un premier à Jordan Levett pour son projet Lien entre la durée des symptômes de la myélopathie cervicale dégénérative et les résultats postopératoires sur l’incapacité et la qualité de vie, et un second à Farbod Niazi pour son projet Étude multicentrique rétrospective comparant les approches chirurgicales chez les patients atteints d’hamartome hypothalamique et d’épilepsie réfractaire.
Nouveauté cette année, le Prix Isabelle-Ferdinand souligne l’engagement social d’étudiantes et d’étudiants en médecine issus des communautés noires qui, par leur participation bénévole à des projets ou activités au sein de la communauté, de l’Université ou ailleurs, contribuent positivement à la société. Le prix a été remis à Merveille Moungang Djifo et Roseline Racicot.
La médecine est belle de vous toutes et tous qui allez revêtir ce sarrau. Loin d’être seulement le symbole d’un savoir, il est une promesse : celle de prendre soin de l’humain dans toute sa complexité, avec compassion, rigueur et espérance.
Merveille Moungang Djifo
En entrant en médecine, j’ai constaté à quel point certaines réalités restaient invisibles: des femmes noires enceintes isolées ainsi que des étudiants noirs souvent sans repères. Je savais que je voulais agir. Pour moi, cette bourse est la validation d’un rêve que je porte depuis longtemps, celui d’une médecine plus humaine et inclusive.
Roseline Racicot
Pour clore l’événement, un vin d’honneur a été offert aux foyers du théâtre dans une ambiance festive.
Félicitations à toutes et à tous, et bienvenue dans la confrérie médicale!
Revivez quelques moments en images
Photos Joelle Lapointe Simard et Marc-André Lapierre. Photobooth Montréal par Sparkice
Cérémonie du sarrau : une 15e édition inspirante et rassembleuse
Médecins noirs du Canada récompense l’étudiante en médecine Merveille Moungang Djifo pour son leadership, son engagement communautaire et sa défense de l’équité en santé.
Merveille Moungang Djifo, étudiante à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal et membre du comité du Bureau de la responsabilité sociale de la faculté, reçoit le Prix du leadership des étudiants seniors en médecine, décerné par Médecins noirs du Canada. Cette distinction nationale souligne le leadership, l’excellence scolaire et l’engagement à l’égard de l’équité en médecine.
Par son leadership, sa vision et son dévouement à la promotion de l’équité en santé, Merveille Moungang Djifo a eu une influence considérable dans sa collectivité et au-delà. À titre de présidente de l’aile jeunesse de l’Association médicale des Noirs du Québec, elle a redynamisé les programmes de mentorat et de sensibilisation qui ont ainsi permis à plus de 40 étudiantes et étudiants noirs de poursuivre des études en médecine. Elle a inspiré des centaines d’autres jeunes Noirs par ses visites dans les écoles et son engagement communautaire.
Merveille Moungang Djifo est lauréate du Prix du leadership de Médecins noirs du Canada
Le CRCQ rend hommage à deux figures marquantes de la recherche biomédicale, Nabil G. Seidah et Michel Bouvier, pour leurs découvertes majeures et leur contribution à la formation de la relève.
Michel Bouvier: un mentor au service de la relève
Professeur au Département de biochimie et médecine moléculaire et chercheur principal à l’Institut de recherche en immunologie et en cancérologie (IRIC), Michel Bouvier reçoit le Prix du mentor scientifique pour son engagement exceptionnel à l’égard de la formation et de l’accompagnement des jeunes chercheurs et chercheuses.
Nabil G. Seidah: des découvertes qui sauvent des vies
Professeur titulaire au Département de médecine de l’UdeM et directeur du Laboratoire de biochimie neuroendocrinienne à l’Institut de recherches cliniques de Montréal, Nabil G. Seidah est un pionnier mondialement reconnu pour la découverte des proprotéines convertases, qui a révolutionné la compréhension de nombreux processus biologiques.
Nabil G. Seidah et Michel Bouvier sont récompensés par le CRCQ
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