Comprendre la rétinopathie: le phénotype sécrétoire associé à la sénescence contribue à l’angiogenèse pathologique

Une étude révèle les mécanismes de la rétinopathie diabétique qui seraient un processus de vieillissement accéléré des neurones, des vaisseaux sanguins et des cellules immunitaires de la rétine.

La rétinopathie diabétique est la complication du diabète la plus fréquente et la cause principale de la cécité dans la population active. Selon les estimations, un demi-million de Canadiens sont atteints de rétinopathie diabétique, et l’on prévoit que l’incidence de la maladie va doubler dans les 15 prochaines années.

Les moyens de traiter et de freiner cette maladie étaient limités jusqu’à présent. Mais une étude menée par les Drs Przemyslaw (Mike) Sapieha et Frédérick A. Mallette, chercheurs à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont (CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal) et professeurs à l’Université de Montréal, apporte un éclairage nouveau sur ses mécanismes, en révélant un processus de vieillissement accéléré des neurones, des vaisseaux sanguins et des cellules immunitaires de la rétine dans les zones où les vaisseaux sanguins ont été endommagés. La Dre Malika Oubaha, stagiaire postdoctorale dans le groupe de MM. Sapieha et Mallette, a découvert que les cellules de la rétine qui sont coupées de leur source principale d’oxygène et de nutriments lors de la maladie sont résilientes et ne meurent pas. Elles se mettent plutôt en mode de sénescence cellulaire (ou vieillissement cellulaire): elles sont inactives, mais enclenchent un processus complexe ou multifactoriel qui contribue à la cécité.

 

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