Révolutionner la greffe de rein grâce à l’intelligence artificielle

Les Québécois en attente d’une greffe de rein doivent s’armer de patience : il faut en moyenne 641 jours avant que Transplant Québec puisse leur offrir ce précieux organe. Et encore faut-il recevoir un bon rein! Certains greffons provenant de donneurs décédés risquent en effet de fonctionner moins longtemps que d’autres, notamment à cause de l’âge et de l’état de santé du donneur. Faut-il refuser ces organes et rester sur la liste d’attente? Pas nécessairement, puisqu’ils représentent une bonne solution de rechange à la dialyse pour certains receveurs. Par exemple, un homme de 75 ans pourrait avoir avantage à accepter un rein plus à risque provenant d’un donneur âgé souffrant d’hypertension, au lieu d’espérer indéfiniment celui d’un jeune homme en pleine forme. Selon Héloïse Cardinal, néphrologue-transplantologue, chercheuse au Centre de recherche du CHUM et professeure à l’Université de Montréal, il faut tenir compte des caractéristiques du donneur, mais aussi de celles du receveur – l’âge, la quantité d’anticorps, le temps passé en dialyse – qui influent sur la réussite de la greffe.

Comment traiter ces données pour décider s’il est préférable d’accepter un rein « à risque » ou de le refuser dans l’espoir d’un organe de « meilleure qualité » dans un délai raisonnable? Comment présenter cette information médicale de façon claire au patient et à son médecin, sachant qu’ils doivent prendre rapidement cette décision? En exploitant l’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique des ordinateurs.

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