Chez les personnes atteintes d’une malformation artérioveineuse du cerveau, une anomalie vasculaire congénitale, la fatalité a un nom : l’accident vasculaire cérébral. Pour éviter ce risque, les patients subissent parfois des interventions pour ôter la malformation. Mais, est-ce si bénéfique? Pas nécessairement.
Selon un essai clinique international, co-dirigé par le docteur Christian Stapf, professeur au Département de neurosciences et neurologue vasculaire au CHUM, le traitement interventionnel — par neurochirurgie, neuroradiologie ou radiothérapie — pourrait être plus dangereux que la maladie elle-même.