Stress, dépression et… astrocytes

À l’occasion de la Journée mondiale de la santé mentale, un retour sur les travaux de Ciaran Murphy-Royal, qui ciblent des cellules du cerveau pour prévenir la dépression.

La littérature scientifique est claire: le stress chronique vécu pendant l’enfance augmente le risque de maladies à l’âge adulte. Au Centre de recherche du CHUM (CRCHUM), Ciaran Murphy-Royal et son équipe essaient de prévenir la dépression en agissant sur les astrocytes, des cellules gliales du cerveau.

Retour sur leurs travaux à l’occasion de la Journée mondiale de la santé mentale.

«Notre but est de comprendre l’influence du stress sur les astrocytes, des cellules non neuronales, pour déterminer s’ils pourraient être une cible thérapeutique dans le cas de la dépression par exemple», dit Ciaran Murphy-Royal, professeur adjoint sous octroi au Département de neurosciences de la Faculté de médecine de l’UdeM et chercheur à l’axe Cardiométabolique du CRCHUM.

Et pour s’intéresser au rôle des astrocytes dans les troubles comportementaux et dépressifs associés au stress chronique, il faut disposer d’un bon modèle d’étude. Justement, l’équipe scientifique en a mis un au point.

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